01. Morpheus (7.55) 02. The Lindy Effect (6.20) 03. Positivv (7.33) 04. Ipseity (8.11) 05. Artemis (7.29) 06. Transe Culture (5.07) |
Date de sortie : 24 avril 2024 Stéphane Galland (batterie) ; Sylvain Debaisieux (saxophone alto) ; Wajdi Riahi (piano) ; Shoko Igarashi (saxophone tenor) ; Pierre-Antoine Savoyat (trompette) ; Louise Van Del Heuvel (basse electrique) Photo : Alexander Popelier |
Chronique
Stéphane Galland nous a habitué au meilleur ! Et pourquoi dérogerait-t-il à la règle avec ce nouveau projet ? Autre question pendante à la précédente : arrivera-t-il encore à faire mieux alors qu’à chaque projet, il nous surprend et nous éblouit ? Il a bien entendu une recette à cette réussite permanente. S’entourer de musiciens hors pair qui ont la capacité à se sublimer tant comme individualité que comme partie intégrante d’un collectif s’ouvrant à des horizons aussi riches que variés. Ainsi, on retrouve autour du batteur belge, des musiciens bien connus comme Sylvain Debaisieux au saxophone alto que Stéphane Galland nous a fait découvrir avec son album précédent, (the Mystery of) Ken, le pianiste tunisien Wajdi Riahi, étoile montante de la scène jazz belge et européenne et le trompettiste français Pierre-Antoine Savoyat, inlassable défricheur de multiples terreaux musicaux. A ces musiciens, il a associé des instrumentistes qu’il nous donne l’occasion de découvrir comme la saxophoniste tenor Shoko Igarashi, japonaise d’origine et belge d’adoption, une belle découverte qui nous enchante par la richesse de son phrasé ainsi que Louise Van den Heuvel à la basse électrique, à la fois surprenante et étonnamment efficace. Voilà pour les ingrédients. Et le résultat ? Exceptionnel du côté de la qualité des arrangements : puissants, dynamiques et jouissifs. Une musique mélodiquement imparable et redoutable du point de vue rythmique avec un Stéphane Galland à la fois audacieux et inventif, soutenu par une bassiste au groove incandescent. Le tout servi par des solistes marquant chaque titre de leur empreinte, nous invitant à des explorations musicales d’une richesse et d’une variété qui ne se démentent jamais tout au long de l’album. On aimerait mettre en avant telle ou telle individualité mais ce ne serait pas rendre justice à ces musiciens qui, à chaque chorus, affirment toute leur personnalité et leur originalité, creusant leur sillon dans les espaces que leur ouvrent les six magnifiques compostions de l’album. En musique, comme dans bien d’autres domaines, tout est bien souvent question d’équilibre et le nouveau projet de Stephane Galland en est la démonstration. Et si cette chronique a commencé par une question, on l’achèvera en s'interrogeant à nouveau. Que nous réservera-le musiciens belge à l’avenir avec son prochain album ? Mais nous saurons nous montrer patient car on comprend que, comme pour les autres, il se mûrira lentement à l’instar du bon vin qui prend son temps pour nous révéler le moment venu toute la richesse de ses arômes ! [ Chronique par Albert Drion ] |
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