Total time - 44'10" Sortie : 29 Janvier 2013 Enregistré en octobre 2012 au Studio La Buissonne à Pernes Les Fontaines (France) + autres studios à Bruxelles et à Paris. Produit et arrangé par Eric Legnini. Eric Legnini (p, Fender Rhodes, claviers, percussions) Franck Agulhon (drums, perc), Thomas Bramerie (b) Hugh Coltman (voc sur 2, 3 & 6), Mamani Keita (voc sur 4 & 8), Emi Meyer (voc sur 6) Boris Pokora (ts, fl, bs), Julien Alour (t, bugle), Jerry Edwards (tb), Da Romeo (gt sur 4 & 8), Xavier Tribolet (G2 Nord Modular sur 3), David Donatien (perc sur 4) |
Aidé par les indispensables Franck Agulhon à la batterie et Thomas Bramerie à la contrebasse, Eric Legnini a peaufiné dix nouvelles compositions en trio qu’il a décidé, pour six d’entre elles, d'élargir par la suite en chansons. Poursuivant son virage, amorcé il y a deux ans avec The Vox, vers un jazz-pop à la fois soft, funky et world, le pianiste a dès lors recruté trois chanteurs / chanteuses pour remplacer l’américaine Krystle Warren retenue par d’autres obligations : l'Anglais Hugh Coltman, la Malienne Mamani Keita et l'Américano-Japonaise Emi Meyer. Legnini évolue de plus en plus entre jazz et variété : la musique est chaleureuse, légèrement funky mais aussi suave, soyeuse, détachée, en dehors de toute mode ou pression. Sur Salisbury Pain et les deux autres titres chantés par lui (Snow Falls, If Only For A Minute), Coltman impose son style décontracté, bourré de soul et de blues, évoquant l’image d’un dandy qui serait passé là par hasard en empruntant le micro sur un coup de tête. Mais l’émotion est intense et une réelle poésie se dégage de ces miniatures ciselées qui mettent en relief le paradoxe musical "less is more". Intégrant parcimonieusement quelques cuivres, une guitare et les percussions de l’Afro-Jazz Beat, Yan Kadi et The Source bénéficient de la voix traînante de Mamani Keita. Le piano arborescent s’épanouit sur les rythmes languissants et fait naître quelques vaguelettes sur l’eau calme du fleuve. Quant à Emi-Meyer, qui s’exprime sur le titre Winter Heron, elle rappelle le folk-jazz-pop délicat de Norah Jones à ses débuts tandis que Legnini enjolive sa prestation par un solo fluide de piano dont les notes rebondissent en souplesse sur le trampoline de la section rythmique. Les quatre morceaux restants sont des instrumentaux et le pianiste s’y révèle encore une fois comme un improvisateur doté d'une spectaculaire aisance naturelle, traquant parfois les ambiances de son pas d'origine comme sur Cinecitta, superbe bande sonore en demi-teintes d’un film imaginaire dédié aux célèbres studios cinématographiques italiens. Laissez tomber pour une fois toutes ces histoires de virtuosité et de brillance narcissique et plongez dans le groove subtil de ce Sing Twice, un disque réjouissant qui vous emportera autour du monde au gré de son balancement paisible et enchanteur.
A noter qu'il existe une édition digitale "De Luxe" de l'album qui reprend en bonus les six titres chantés sous la forme d'instrumentaux pour une durée totale de 71'24" |
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