01. Stratocluster (Bruno Vansina) - 09:55 02. Song of Kwong (Bruno Vansina) - 07:58 03. Kama Sama Rama (Bruno Vansina) - 03:49 04. Kama Special (Bruno Vansina) - 03:50 05. Natrium (Bruno Vansina) - 08:30 06. Walter's Verjaardagsshow (Bert Cools) - 04:32 07. Crazeology (Bruno Vansina) - 10:23 |
Enregistré au System Two Recordings à Brooklyn (NY) les 5 et 6 mars 2012 - Enregistré, mixé et mastérisé par Mike Marciano Total time - 49:37 Steve Nelson (vibraphone); Bruno Vansina (as) Bert Cools (el gt); Jos Machtel (b); Teun Verbruggen (dr) |
Le jeune et encore peu connu saxophoniste Bruno Vansina a enregistré son premier disque à Brooklyn, en quartet augmenté du vibraphoniste Steve Nelson. Ce dernier, bien connu pour sa participation de longue durée aux ensembles de Dave Holland (il a notamment enregistré avec lui Critical Mass et Pathways), apporte une couleur particulière à la musique de Vansina en lui procurant une sorte de légèreté que l’on retrouve d’ailleurs aussi dans les disques de Holland. Mais les autres membres du quartet ne sont pas en reste et contribuent largement à mettre en valeur les compositions du leader. Le jeu du batteur Teun Verbruggen en particulier affiche un incroyable dynamisme, emplissant l’espace sonore d’une frappe agile et organique tout en soutenant à la perfection la mélodie et les improvisations des solistes. Une autre surprise de cet enregistrement est la guitare électrique du jeune Bert Cools qui enrichit la palette des tonalités avec des nappes de notes fluides et mouvantes dont l’attaque semble avoir été gommée, infusant une belle part d’onirisme dans ce voyage imaginaire. Ce gars-là a l’art de jouer avec les flux en s’échappant des schémas formels de la guitare. Du coup, cette formation fait souffler un vent de fraîcheur et l’on reste constamment suspendu à son discours évolutif et sans cesse passionnant. Ecoutez Natrium par exemple avec sa mélodie superbe, ses trames flexibles, sa guitare impressionniste, les chuchotements du saxophone et cet indescriptible solo de vibraphone qui monte soudain en puissance, entraînant l’orchestre derrière lui dans une fusion électrisante à la Miles Davis. Un autre grand moment est Stratocluster avec son rythme sophistiqué qui procure l’ivresse tant le saxophone tourne sur lui-même en d’infinies et complexes variations. Mais inutile de revenir sur chaque titre vu qu’il n’y a absolument rien à jeter dans cet album impeccablement produit et présenté dans une jolie pochette de Laurent Impeduglia dont l’art naïf, absurde et rêveur est loin d'être insignifiant.
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