![]() 1. Low Key Lightly – 2. Cyclic Episode – 3. Des Jours Heureux – 4. Mobile – 5. Sidi m'Bark – 6. Rhythm Doesn't Change – 7. Huxley – 8. South – 9. Picture in Black and White – 10. The Happiness We Share – 11. The Thing Called Live Robin Nicaise (saxophone ténor); Pierre Fénichel (contrebasse); Fred Pasqua (batterie, percussions). Enregistré aux Studios La Buissonne (Pernes-Les-Fontaines) les 9 et 10 novembre 2022.
Enregistré à l’automne 2022 dans les studios La Buissonne par Gérard de Haro, cet album laisse entendre toutes les nuances d’un trio soudé, caractérisé par une belle empathie et une maturité basée sur l’expérience. Le saxophoniste Robin Nicaise, le contrebassiste Pierre Fénichel et le batteur Fred Pasqua ont en effet croisé leurs routes à de multiples reprises et les retrouver ici réunis paraît logique. Eclectique, le répertoire comprend trois reprises de compositions de Duke Ellington, de Sam Rivers et d’Antonio Carlos Jobim ainsi que neuf titres originaux écrits par l’un ou l’autre membre du trio. La sonorité d’ensemble est feutrée, presque douce. Au ténor, Robin développe ses phrases en souplesse avec un son moelleux qui, à certains moments, m’évoque l’art d’un Dexter Gordon (celui de ‘Round Midnight et des ballades Blue Note). Même sur Cyclic Episode emprunté à l’album Fuchsia Swing Song du bouillonnant Sam Rivers, l’articulation fluide et l’exposé net et clair des idées font glisser ce titre avant-gardiste aussi aisément qu’une lettre à la poste. Ecoutez seulement The Happiness We Share, une de ses compositions, et vous serez vite convaincu que les idées mélodiques de Robin ont une limpidité qui sort de l'ordinaire. A la batterie, Fred Pasqua est un complice idéal. Son jeu foisonnant, révélé au mieux sur sa propre composition Sidi m'Bark, relance constamment la dynamique du trio, ponctuant les interventions du soliste tout en s’immisçant dans la conversation. Quant à Pierre Fenichel (connu entre autres pour ses projets avec Raphaël Imbert et Christophe Leloil), sa contrebasse agile est le gouvernail indispensable pour que cette musique funambule garde son cap. On l’appréciera notamment sur Mobile et Huxley, deux pièces qu’il a écrites pour ce trio. Pour rendre une production saxophone / basse / batterie attrayante tout le long de la durée d’un disque, il faut ces qualités spéciales que possèdent individuellement Nicaise, Fenichel & Pasqua. Mais j’ajouterai que sur cet album, la qualité globale de ce trio me paraît encore supérieure à la somme de ses composantes unitaires. [ Chronique de Pierre Dulieu ] [ Des Jours Heureux sur Bandcamp ] [ Des Jours Heureux sur Amazon ] [ A écouter : Sidi m'Bark ] |
![]() 1. Like standing on a cliff - 2. Moebius (instrumental) - 3. Yearn - 4. All the hope - 5. If - 6. Edge of the world - 7. Sleepless - 8. Wheep for me - 9. Lockdown - 10. Rising - 11. Moebius - 12. Pelas searas - 13. Polaris - 14. Under the blue skies Ana Rocha (voix); Diederik Wissels (piano, synthétiseur); Andreas Polyzogopoulos (trompette); Nicolas Kummert (saxophone ténor)
La chanteuse germano-portugaise Ana Rocha écrit des textes qu’elle interprète sur les musiques du pianiste Diederik Wissels. Les syllabes sont détachées, la voix est limpide et sa justesse infaillible. Les mots tombent comme des flocons épars, composant des phrases à la mélancolie diffuse et, finalement, de petites paraboles allusives aussi fragiles que des rêves de verre. Il y est question d’absence, de chimères, d’aspirations et de transcendance vers plus d’amour, de paix et de beauté : « La vie est un état éphémère. Et une porte étroite, qui mène à un petit jardin où s’épanouissent les fleurs, pourrait bien être tout l’espoir qui nous reste. » Il n’y a pas de section rythmique dans cette musique qui s’enroule autour des mots plus qu’elle ne les porte. Les associations de timbres sont remarquables et comme souvent avec Diederik, le silence est partout, propre à rendre vivante l’inflexion sonore la plus infime. Parfaitement adapté au monde évanescent de la chanteuse, le toucher du pianiste est d’une extrême délicatesse, tout en finesse et légèreté. Mais Yearn bénéficie aussi de la présence de deux autres musiciens : le trompettiste d’origine grecque Andreas Polyzogopoulos et le saxophoniste ténor Nicolas Kummert qui enrichissent les harmonies, là où c’est opportun, avec toute la douceur et la discrétion requises. Leurs surgissements splendides au moment où on ne s’y attend pas participent à la dramaturgie de ces miniatures en déclenchant nouveaux émois et enchantements. Symbiose, harmonie, sensibilité et lyrisme sont les maîtres mots de ce second opus de Diederik Wissels et Ana Rocha, un duo avec un esprit gémellaire dont la chorégraphie lunaire et la force contenue portent le mélomane affranchi de toute pesanteur en des contrées inouïes. [ Chronique de Pierre Dulieu ] [ Yearn sur Amazon ] [ Yearn sur Igloo Records ] [ A écouter : Sleepless ] |
![]() 1. Flow – 2. Strait – 3. Make Someone Happy – 4. Ubi Sunt – 5. Guitarra Piccante – 6. At First Light – 7. Danny Boy – 8. Fat Foot – 9. Argentinian Nights – 10. Little Old Lady – 11. Empty Stage Ralph Towner (guitare acoustique)
At First Light est le nouvel album de Ralph Towner qui est sorti sur ECM le 17 mars 2023. Il s'agit d'un disque enregistré en solo à propos duquel le guitariste explique : « Mes enregistrements en solo ont toujours inclus mes propres compositions dans lesquelles il y a des traces des nombreux compositeurs et musiciens qui m'ont influencé comme George Gershwin, John Coltrane, John Dowland et Bill Evans … Je pense qu'At First Light est un bon exemple d'exposé de ce panel d'influences dans ma musique personnelle. » Cet album inclut onze titres dont neuf compositions du guitariste, deux reprises (Little Old Lady de Hoagy Carmichael et Make Someone Happy de Jule Styne) plus une ballade traditionnelle irlandaise (Danny Boy). Le son de la guitare acoustique est clair et remplit tout l'espace. Avec Ralph Towner, tout paraît simple sans l'être vraiment et, à certains moments comme sur Guitarra Picante qui mêle harmonieusement lignes de basse, jeu en accords et solos dans les aigus, on a bien difficile à croire qu'il n'y a qu'un seul guitariste en studio. Enregistré à l'Auditorio Stelio Molo RSI de Lugano en février 2022, At First Light a été produit par Manfred Eicher. Cinquante années après son premier album en solo déjà produit par Eischer et sorti sur ECM (Diary, novembre 1973), Ralph Towner a épuré son style sur le plan sonore (en abandonnant tout overdubbing) tout en se recentrant sur la guitare acoustique seule (plus de guitare 12 cordes, ni de piano) mais ce 25e album en leader sur le label munichois reste tout aussi unique et splendide que les précédents. [ Chronique de Pierre Dulieu ] [ At First Light sur Amazon ] [ A écouter : Live at Porgy & Bess, Vienne, Autriche, 25 septembre 2020 ] |
![]() 1. Red City (4:44) - 2. Silk & Sand (6:00) - 3.Onety-One (5:44) - 4. Moonstone (6:26) - 5. The Waters of Ortiglia (5:05) - 6. Baraka (4:43) - 7. Thar Desert Dawn (6:18) - 8. Tiger's Dance (3:58) - 9. Becoming Water (5:50) Nguyên Lê (guitares, synthés, chant) ; Chris Jennings (basse) ; Rhani Krija (percussions, gumbri, chant)
A 64 ans, le guitariste franco-vietnamien Nguyen Lê retourne au format du trio avec lequel il débuta sa carrière sur ACT Music en 1995 (Million Waves). Il est ici accompagné par le Canadien Chris Jennings (Joachim Kühn, Céline Bonacina, Dhafer Youssef), l'un des bassistes les plus recherchés des deux côtés de l'Atlantique, et par le percussionniste marocain basé à Cologne, Rhani Krija (Dominic Miller et Sting). La musique est, comme souvent chez Nguyên, une rencontre entre différents continents, et plus particulièrement l'Asie et l'Afrique, symbolisés respectivement par la soie et le sable (d'où le titre de l'album : Silk And Sand). Déjà, sur son disque Three Trios de 1996, le guitariste avait nommé deux morceaux Silk et Sand comme deux indices qui renvoient, l'un vers ses origines et l'autre vers la terre primitive comme un rêve d'ailleurs. Avec son jeu de guitare typé qui le rend reconnaissable dès les première mesures, Nguyên Lê perpétue son désir d'universalité, sa musique comportant autant de mélodies accrocheuses que d'harmonies riches et de rythmes colorés qui font rêver. Ensorcelant !
[ Chronique de Pierre Dulieu ] [ Silk And Sand sur Amazon ] [ A écouter : Red City - Thar Desert Dawn - Tiger's Dance ] |
![]() 1. Not the Same River (2:45) – 2. Connecting Dots (5:57) - 3. Hithadshut (Regeneration) (6:41) - 4. Empty? (5:22) - 5. Pastures (9:02) - 6. Sunrise (7:22) - 7. Probably More than Two (4:53) - 8. First Laps (6:17) Tomer Cohen (guitare); Matt Penman (basse); Obed Calvaire (batterie)
Le premier disque du guitariste Tomer Cohen, né aux Etats-Unis mais élevé en Israël, fait référence par son titre à la maxime du philosophe grec Héraclite, "on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve, car la seconde fois, ce n'est plus ni la même eau ni le même homme", traduisant ainsi que tout change et est en perpétuel mouvement. Les huit compositions constituent ainsi un instantané de sa musique qui, à ce moment précis, reflète les évènements ayant jusqu'ici marqué sa vie. On y trouve entre autres, mêlées au jazz, des influences « folk » ainsi qu'une ambiance pastorale héritée des années de kibbutz passées en Israël. Tomer Cohen utilise la technique du « fingerpicking ». Accompagné sobrement mais efficacement par le batteur Obed Calvaire et le bassiste Matt Penman, le guitariste qui aime les belles mélodies laisse aussi une large place à l'improvisation. Pastures et Sunrise, par exemple, sont de belles pièces mélodiques qui installent une atmosphère bucolique. La légèreté du matériel thématique est prolongée par des digressions libres qui s'inscrivent dans un contexte de communion avec la nature. La sonorité de la guitare (d'après les vidéos postées sur YouTube, Tomer joue apparemment sur une Gibson 335), très claire et légèrement amplifiée, est chaleureuse et se marie à merveille avec celle boisée de la contrebasse. Entre folk et jazz, le titre éponyme, tout en retenue, est une petite merveille de sensibilité tandis que Connecting Dots, avec son jeu foisonnant de batterie, et Empty?, avec son solo débridé de six-cordes, témoignent d'une approche plus rythmée et aventureuse tout en conservant une grande fluidité et une parfaite cohérence avec le reste du répertoire. Tomer Cohen s'affirme aujourd'hui comme un musicien prometteur de la nouvelle scène newyorkaise et le fait qu'il ait enregistré son premier disque pour Hypnote Records est tout à l'honneur du label belge qui, avec les productions récentes d'Albert Vila et de Toni Mora, s'impose comme un vrai défricheur de nouveaux talents et de guitaristes en particulier. [ Chronique de Pierre Dulieu ] [ Not the Same River sur Amazon ] [ A écouter : Not The Same River - Empty? - Pastures ] |
![]() 1. This Is New (5:19) – 2. Dance Kobina (6:24) – 3. Ruth (4:11) – 4. Caravanserai (4:37) – 5. City of Saints (7:31) – 6. Gazelle Suite (5:27) – 7. Intermezzo (2:55) – 8. Power To The People (6:08) – 9. Moon Dancer (4:42) Joe Chambers (batterie, vibraphone) ; Caoilainn Power (sax alto) ; Marvin Carter (Sax alto, sax ténor) ; Ira Coleman, Mark Lewandowski (basse) ; Emilio Valdes, Elli Miller Maboungou (Percussions) ; Andres Vial, Rick Germanson (Piano) ; Michael Davidson (Marimba, Vibraphone)
Une année après le très réussi Samba De Maracatu, sorti sur Blue Note en février 2021, le batteur Joe Chambers propose un nouveau disque sur le même label qui explore les connections entre musiques afro-cubaines, brésiliennes, argentines et jazz. Grâce au réenregistrement, il ajoute le vibraphone à la batterie sur quatre titres. Le répertoire inclut trois compositions du batteur et deux du pianiste et coproducteur de l'album, Andres Vial. Avec ses influences latino-africaines, la musique est rythmée, joyeuse et dynamique, tout en restant très imaginative, mettant en exergue les multiples talents du leader à la tête de ses deux formations : l'une basée à New-York et l'autre à Montréal. On s'en convaincra en écoutant le morceau éponyme Dance Kobina, une composition d'Andrés Vial, ainsi que Gazelle Suite et Caravanserai, en forme de rumba endiablée, qui constituent des moments parmi les plus enthousiasmants de sa musique. On ne manquera pas non plus d'épingler les excellentes reprises de This Is New, de Kurt Weill, joué en trio avec le bassiste Mark Lewandowski et le pianiste Rick Germanson, ainsi que le fameux Power To The People de Joe Henderson ici rendu dans une version aux rythmes latins entrelacés (guaguancó, rumba, guaracha…) Après avoir tenu le rôle de batteur sur des albums majeurs de l'histoire du jazz comme Happenings et Total Eclipse de Bobby Hutcherson, Mode For Joe de Joe Henderson, et All Seeing Eye et Adam's Apple de Wayne Shorter, le vétéran poursuit aujourd'hui une carrière en leader en tout point exemplaire. [ Chronique de Pierre Dulieu ] [ Dance Kobina sur Amazon ] [ A écouter : Dance Kobina - Ruth - Gazelle Suite ] |
![]() 1. Jungle Traffic (6:17) - 2. Le Chemin (6:32) - 3. Jan&John (7:26) - 4. Balise (5:14) - 5. Modalité Orientale (5:38) - 6. Totanka Yotanka (5:41) - 7. Jamuna (5:56) - 8. Déesse (6:07) - 9. Another Rainy Day (5:58) - 10. Entre Deux Mondes (6:17) -11. Tripping Down the Stairs (3:50) Jean-Marc Jafet (basse électrique) ; Eric Sempé (guitares électrique, guitare sitar) ; Robert Persi (piano et claviers) ; Yoann Serra ( batterie) ; Neil Gerstenberg (flûtes) + invités et chœurs.
Le renommé bassiste français Jean-Marc Jafet et son complice niçois, le guitariste Eric Sempé, se sont associés pour former JAES Group et donner le jour à un premier album captivant : Le Chemin. Les deux musiciens expérimentés ont composé quasiment l'entièreté de cet opus, le onzième thème étant écrit par le flûtiste écossais Neil Gerstenberg. Toutes ces compositions relèvent d'une grande finesse d'écriture, d'une musicalité étonnante et d'un son particulièrement soigné. L'album est passionnant par ses arrangements qui laissent beaucoup d'espace à chacun des musiciens pour s'exprimer tout en jouant à l'unisson en cohésion et en complémentarité avec ses pairs. Il l'est aussi par sa diversité musicale. On l'entame par un titre de jazz-fusion (Jungle Traffic) auquel, excusez du peu, John McLaughlin et Thierry Eliez à l'orgue Hammond collaborent. Dans le même style, Balise est un coude à coude entre l'incroyable organiste et la guitare électrique d'Eric Sempé. Une fois de plus, on pourra apprécier la rythmique implacable constituée de la batterie de Yoann Serra et de la basse groovy de Jean-Marc Jafet. Ensuite, de jolies ballades ou morceaux calmes alternent avec d'autres plus rythmés dont certains font un clin d'œil à la musique du monde dans un esprit jazzy. Pour ces différentes plages, d'autres invités de haut vol apparaissent aussi dans le line up : le guitariste Sylvain Luc, l'harmoniciste Olivier Ker Ourio, le saxophoniste Baptiste Herbin, les percussionnistes Stéphane Edouard et Denis Benarrosh sans oublier les voix de Cathy Palvair et Véronique Albouy. A l'écoute de cet album exaltant doté de très belles mélodies, on parcourt "Le Chemin" entre différentes atmosphères grâce à des musiques variées qui peuvent être intimistes, soutenues et colorées. A découvrir de toute urgence ! [ Chronique de Pierre Gerard ] [ Le site de JAES Group ] [ JAES Group sur Amazon ] [ A écouter : Extraits de l'album Le Chemin ] |
![]() 1. La Marinada (2:35) - 2. Meeting of the Mind (3:25) – 3. Round House (5:12) – 4. Sant Esteve (3:30) – 5 Kin (6:44) – 6. Tricks (4:46) – 7. Anthem for a Tiny Nation (2:28) – 8. Ngoni Baby (2:24) – 9. Bricks (4:28) – 10. Where You Wish You Were (1:34) – 11. Duo (4:15) Bill Laurance (piano); Michael League (oud, guitare basse acoustique fretless, guitare électrique baryton fretless, ngoni, voix)
Avec uniquement un piano et des instruments à cordes (ngoni, oud, guitare basse acoustique fretless et guitare électrique baryton fretless), cette musique ne saurait être plus éloignée de celle produite par le fameux collectif Snarky Puppy dans lequel jouent ces deux musiciens : Bill Laurance (le pianiste) et Michael League (le guitariste). Pour autant, comme on pouvait quand même s'y attendre un peu de la part de musiciens d'un tel calibre, la musique acoustique et sans aucun effet électronique de Where You Wish You Were ne ressemble à rien de connu. Basée uniquement sur des mélodies et des accords (sans rythmique), les compositions affichent quand même quelques références aux musiques méditerranéennes et, en particulier, à leur composante orientale par l'utilisation d'un luth arabe qui n'est toutefois pas joué ici de manière traditionnelle ou classique. En conséquence, ce qu'on entend n'est ni de la world-music ni du jazz-world mais plutôt une musique hybride, aérienne et mélodique, avec des timbres très singuliers où percent diverses influences qu'il est impossible de connecter à une région géographique particulière. Il en résulte un album distinct, avec des compositions originales, des thèmes émouvants, des harmonies riches et des sonorités chaleureuses, qu'on a envie de se repasser en boucle. Michael League et Bill Laurance sont parvenus à créer une sorte de monde perdu imaginaire, doté de son propre folklore, dans lequel on aurait bien envie de passer ses prochaines vacances.
[ Chronique de Pierre Dulieu ] [ Where You Wish You Were sur Amazon ] [ A écouter : La Marinada - Where You Wish You Were ] |
![]() 1. But Not For Me (9:32) – 2. Dream Of Monk (7:36) – 3. Little Suede Shoes (9:03) – 4. Girl Talk (12:03) – 5. Evidence (6:35) – 6. Some Other Time (8:29) – 7. Loro (9:37) – 8. A Wish (4:35) Fred Hersch (piano) ; Esperanza Spalding (chant)
Fred Hersch et Esperanza Spalding ont été enregistrés au cours de performances en duo données du 19 au 21 octobre 2018 dans l'emblématique Village Vanguard de New York. Si les facettes distinctes de leurs personnalités artistiques ne manquent pas de s'exprimer au cours de ce programme inspiré, il faut aussi louer leur extraordinaire interaction qui met en évidence une véritable complicité. L'ambiance du concert est particulièrement chaleureuse et la connexion entre les musiciens et le public semble totale (voir sur YouTube le concert donné par ce duo à Indianapolis en janvier 2023, deux jours après la sortie de l'album). Toutes ces qualités sont bien résumées par le pianiste/compositeur qui a déclaré dans un communiqué de presse : "on ressent vraiment la vitalité de la salle, du public et de notre interaction". " Je crois que personne ne chante comme Esperanza. C'est une chanteuse impavide, un des plus grands talents que je connaisse. " (Fred Hersch) « Jouer avec Fred, c'est comme être dans un bac à sable. Il prend la musique autant au sérieux que la vie et la mort, mais une fois sur scène, ce n'est que de l'amusement. » (Esperanza Spalding) [ Chronique de Pierre Dulieu ] [ Alive at the Village Vanguard sur Amazon ] [ A écouter : Alive at the Village Vanguard (teaser) - Fred Hersch & Esperanza Spalding live in Indianapolis, 8 janvier 2023 ] |
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