Série IV - Volume 9 | Volumes : [ 1 ] [ 2 ] [ 3 ] [ 4 ] [ 5 ] [ 6 ] [ 7 ] [ 8 ] [ 10 ] |
Jethro Tull : The Jethro Tull Christmas Album (RandM Records / Roadrunner), UK 2003 | |
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![]() [ The Jethro Tull Christmas Album (CD & MP3) |
Jethro Tull : The Broadsword And The Beast (Chrysalis), UK 1982 - Réédition CD remastérisé + 8 titres en bonus (Chrysalis), 2005 | |
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![]() La réédition en compact de 2005 comprend 8 titres supplémentaires issus des mêmes sessions et certains d'entre eux comme Jack Frost And The Hooded Crow, Mayhem Maybe ou Jack-A-Lynn auraient bien mérité de figurer sur le LP original. Avec cette addition en plus d’une remastérisation radicale et de nouvelles notes de pochette écrites par Anderson lui-même, le CD prend indéniablement de la valeur et, sans être indispensable, mérite bien une nouvelle écoute, ne serait-ce que pour appréhender le virage pris par le groupe à l'aube des années 80. [ The Broadsword and The Beast - Réédition 2005 + 8 titres en bonus (CD & MP3) |
IT : Departure (Sonic Vista Music), UK 2009 | |
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Voilà le genre de pochette qui, au temps des LP, m'aurait immédiatement scotché et incité à une écoute attentive ! Cette illustration montrant un individu louche portant chapeau, lunettes noires et imper, et fuyant sur une route déserte alors que, dans le rétroviseur, on aperçoit une ville qui explose, suinte le mystère et l'aventure autant qu'une antique bande dessinée de Blake et Mortimer. Non sans un certain cynisme à la Roger Waters (ici discutable pour ce qui concerne certaines prises de position sur le sacré), les textes du chanteur et leader Nick Jackson exposent des considérations religieuses, politiques et sociales tout en critiquant les conséquences néfastes, non seulement aux Etats-Unis mais partout dans le monde, des huit années de l'administration George W. Bush. Mais pour intéressant que soit ce concept, c'est encore la musique qui l'emporte. Subtil alliage de pop, d'atmosphères floydiennes et de rock alternatif à la Porcupine Tree sans oublier quelques riffs mordants qui claquent comme du métal, cette musique accessible bénéficie à la fois d'arrangements intelligents et d'un travail important au niveau des textures qui sont enrichies par des choeurs et par des instruments inusités dans un contexte art-rock comme l'harmonica, la pedal steel guitare ou le banjo. Capitalisant sur de vraies mélodies, les compositions sont toutes attachantes, alternant ambiances aériennes et motifs de guitare rock, parfois au sein d'un même morceau, mais toujours en respectant étroitement la structure prédéfinie des chansons. Du coup, il n'y a pas de place ici pour l'improvisation : les parties instrumentales ainsi que les courts solos de guitare d'Andy Rowberry sont pensés à l’avance et intégrés dans un souci global d'efficacité. Le mixage et la production sont superbes permettant de distinguer clairement les divers instruments et les nombreux effets et samplings (notamment des extraits de discours vrais ou imaginaires prononcés par Bush) qui ensemencent les morceaux. Tout cela sonne bien et, si l'on excepte des paroles qui ne sauraient faire l'unanimité, musicalement au-moins, plusieurs de ces miniatures (God Is Dead, Safe et Car Crash sont de bons candidats) ont ce qu’il faut pour charmer les radios de rock classique. Finalement, le seul grand reproche que l'on peut faire à ce quintet est de s'être choisi un nom de deux lettres déjà surexploité (IT est aussi un roman célèbre de Stephen King) qui exclut, sans autre information, toute tentative de le retrouver sur le Web. Peut-être devraient-ils sérieusement penser à se rebaptiser d'un patronyme aussi unique et excentrique que ceux de Karnataka, The Mars Volta ou autre Mostly Autumn? Le compact édité par le label Sonic Vista est accompagné d'un DVD comprenant une vidéo promotionnelle de Killing Me, un bon concert de 28 minutes "Live At Algoma University (Ontario, Canada)", un documentaire "IT Story" et un EP dénommé Trauma incluant trois titres inédits, à l'origine écartés pour non conformité de ton avec l'album Departure mais qui n'en sont pas moins excellents. [ Departure (CD + DVD) |
Uriah Heep : Sea Of Light (SPV), UK 1995 - Réédition CD remastérisé + 3 titres en bonus (Hear No Evil / Cherry Red Records), 2013 | |
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![]() La réédition en CD par le label Cherry Red offre trois morceaux supplémentaires issus des sessions de Sea Of Light: un rock au tempo moyen doté d'une jouissive partie d'orgue Hammond (She Still Calls His Name), Sail The Rivers qui s'inscrit dans le style hard FM AOR, ainsi que la version éditée en 45 tours de la ballade Dream On, une chanson nostalgique parfaitement calibrée pour plaire aux radios de rock classique. Cet album qui reste aujourd'hui le meilleur Uriah Heep de l'époque post-Hensley est à redécouvrir. [ Sea Of Light (Cherry Red Records) (CD & MP3) |
Ken Hensley : Proud Words On A Dusty Shelf (Bronze), UK 1973 - Réédition CD (Repertoire), 1992 - CD remastérisé (Esoteric Recordings), 2010 | |
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![]() [ Proud Words On A Dusty Shelf (Esoteric Recordings) (CD & MP3) |
Ken Hensley : Eager To Please (Bronze), UK 1975 - Réédition CD (Repertoire), 1993 - Réédition CD remastérisé + 1 titre en bonus (Esoteric Recordings), 2010 | |
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![]() En 1976, le label Bronze Records a édité un titre de l'abum, In The Morning, sur un 45 tours qui comprenait en face B un inédit : Who Will Sing For You, un rock simple mais efficace dominé par une guitare slide enthousiasmante. Esoteric Recordings a eu la bonne idée d'ajouter ce morceau en bonus qui, par ailleurs, figurait déjà dans un Best Of de Ken Hensley paru en 2011. Après avoir quitté Uriah Heep, Hensley a sorti un troisième disque intitulé Free Spirit (Bronze / Repertoire, 1980), à vocation plus commerciale qu’artistique et qui paraît aujourd’hui bien pâle en comparaison de ses deux premiers LP. Par la suite, il aurait dû logiquement se consacrer davantage à sa carrière en solo mais ce ne fut pas vraiment le cas et les disques épars qu’il enregistra tardivement n’ont guère la fougue créatrice des années 70. Il semble que Ken Heinsley ait pris beaucoup d’années pour se reconstruire après sa démission du Heep en juin 1980 et plus de 20 ans pour retrouver pleinement son talent de compositeur. Love And Other Mysteries sorti sur Esoteric Recordings en 2012 témoigne des progrès effectués même s’il s’agit davantage de l’album d’un auteur qui semble aujourd’hui plus intéressé par les mots qu’il chante que par la musique qui les enrobe. [ Eager To Please (Esotering Recordings) (CD & MP3) |
Harem Scarem : Voice Of Reason (Warner Music), Canada 1995 - Réédition CD avec 1 titre en bonus (Wounded Bird), 2010 | |
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Formé au Canada à la fin des années 80, Harem Scarem emprunta son nom bizarre au titre du premier dessin animé de la série "Oswald the Lucky Rabbit" conçue par Walt Disney en 1928. Le groupe entra dans la lumière avec son second album, Mood Swings, sorti en 1993, qui reste pour beaucoup à la fois leur chef d'œuvre et l'un des incontournables du style A.O.R. (Adult Oriented Rock). Par contre, leur troisième production, Voice Of Reason, déçut leurs fans qui ne retrouvèrent que partiellement les qualités du disque précédent. La musique sans claviers y apparaît en effet plus sombre, en phase avec des textes moroses, tandis que la structure des chansons s'est complexifiée. D'autre part, l'organisation du répertoire n'est pas optimale avec une forte concentration de titres lents au détriment des tempos plus rock. Enfin, le son aussi a été modifié et rendu plus moderne, voire abrasif, le guitariste, influencé par la déferlante grunge (Nirvana, Soundgarden), construisant des murs sonores qui contribuent à renforcer le sentiment d'oppression. Ceci dit, Voice Of Reason traduit aussi une volonté de progresser, de rechercher d'autres climats (alternatifs?) en évitant le piège de la répétition à outrance auquel sont confrontés tant de groupes de hard-rock mélodique. Si Breathing Sand évoque encore les fastes de Mood Swings, le titre éponyme s'en éloigne pour se rapprocher d'un prog-métal dominé par la guitare épaisse de Pete Lesperance. Des sections plus mélodieuses et un fabuleux solo de six-cordes maintiennent l'intérêt tout au long de ce titre qui est l'un des sommets du disque. Plus classique dans sa forme, Blue fut édité sous la forme d'un simple promotionnel sans connaître toutefois un véritable succès. Ils auraient probablement eu plus de chance en misant sur la ballade Let It Go qui met en valeur le voix de Harold Hess et le travail des guitares. Après tout, à l'époque, des groupes de hard parvenaient encore à se frayer un chemin dans les charts avec des chansons comme celle-là. Warming A Frozen Rose qui marie un riff à la Black Sabbath avec une mélodie à la Beatles est un autre grand moment tandis que le son menaçant et distordu d'Untouched et son solo de guitare orientalisant sont carrément irrésistibles. Bon, au fil des plages, quelques titres ont l'air d'être là pour le remplissage même s'ils ne sont pas pour autant totalement inintéressants. Candle par exemple n'est certes pas une composition exceptionnelle mais la trame de guitare wah-wah qui la sous-tend réjouira tous les amateurs et utilisateurs de ce genre d'effet. Mood Swings reste le maître achat pour les amateurs de rock mélodique A.O.R. mais, en dépit des quelques lacunes précitées, Voice Of Reason peut aussi être conseillé à ceux qui préfèrent leur rock un peu plus hard et moins poli. L'album Mood Swings connut un immense succès populaire au Japon, ce qui engendra une relation particulière entre le groupe et le pays du soleil levant. C'est la raison pour laquelle Voice Of Reason fut aussi produit simultanément au Japon sous la forme d'une édition spéciale incluant une version acoustique de Candle en bonus. Ce morceau supplémentaire est ajouté sur le compact réédité en 2010 par le label Wounded Birds. A noter que c'est également dans ce pays, au fameux Club Citta de Kawasaki, que Harem Scarem enregistra son premier compact live à l'occasion de la tournée "Voice Of Reason" (Live In Japan, 1996). [ Voice Of Reason (CD) |
Psychotic Waltz : Into The Everflow (Dream Circle), USA 1992 - Réédition CD remastérisé + 1 titre en bonus + Demos + Bleeding (3 CD Metal Blade), 2004 | |
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![]() La monumentale réédition en compact par Metal Blade en 2004 ainsi que celle en LP par Century Media en 2011 offrent un titre inédit en bonus : Disturbing the Priest, une reprise d'un morceau extrait de l'album Born Again de Black Sabbath (1983). Certainement pas l'une des grandes réussites du groupe de Tony Iommi mais la version de Psychotic Waltz apparaît bien meilleure que l'original qui souffrait de l'incompatibilité quasi-ridicule entre le style classico-hard de Ian Gillan et les riffs plombés des seigneurs des ténèbres. [ Into The Everflow + Bleeding (3 CD Metal Blade) |
Mind's Eye : A Gentleman's Hurricane (Lion Music), Suède 2007 | |
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![]() Il existe une version CD/DVD de cet album qui comprend le compact audio et un DVD offrant une vidéo promotionnelle du morceau Feed My Revolver, réalisée par Fredrik Englund, ainsi qu'un "making of" expliquant le processus de création et de production de A Gentleman's Hurricane. En plus, un livret dessiné par Mattias Norén qui permet de visualiser le concept de l’oeuvre est également inclus. [ A Gentleman's Hurricane (CD & MP3) [ Feed My Revolver (vidéo de Fredrik Englund) ] |
Crimson Glory : Transcendence (Roadrunner / MCA), USA 1988 | |
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Annonçant avec fracas un métal progressif qui s’imposera dans la décennie suivante, ce groupe originaire de Sarasota (Floride) ne fait pas dans la dentelle fine. Dès le premier titre, Lady Of Winter, les bases de leur musique sont posées marquant les limites d’un genre qu’ils ont certes contribué à définir mais dont-ils ne déborderont plus : tandem de guitares pyrotechniques, riffs mélodiques assassins, rythmiques galopantes et voix stridente d’un chanteur énigmatique dénommé Midnight (qui en fait parfois un peu trop) sont en effet des constantes que l’on retrouve sur la majorité des dix titres du répertoire. L’influence de la nouvelle vague du heavy métal britannique (NWOBHM), et celle d’Iron Maiden en particulier, est encore patente (réécoutez par exemple Powerslave juste après Masque Of The Red Death) mais Crimson Glory y rajoute aussi quelques épices : une rythmique moins binaire due en particulier au jeu de basse complexe de Jeff Lords, des vrilles mortelles rattrapées de justesse au ras du sol et une sorte d’aisance dans les parties instrumentales qui ne trompe guère. Les titres des chansons parlent d’eux-mêmes (Red Sharks, Masque Of The Red Death, Where Dragons Rule, Burning Bridges…) et les textes sont à l’avenant : pas de place ici pour la romance. Certaines compositions sont fort réussies comme In Dark Places qui préfigure l’esthétique sombre et fantastique d’un Vanden Plas ou encore Red Sharks qui évoque le power métal hyper rapide d'un Angra ou d'un Royal Hunt. Si l’on considère la réussite qu’ont connue ces dernières formations au tournant du nouveau millénaire, on peut s’étonner que Crimson Glory n’ait pas recueilli un plus grand succès et, surtout, qu’il n'ait pas capitalisé par la suite sur cette excellente production. Mais c’est sans doute le lot des visionnaires que d’ouvrir la voie à ceux qui viendront sans pour autant en récolter de fruits. Si vous appréciez le métal progressiste musclé mais accessible, quelque part entre Queensryche et Fates Warning, Transcendence est un album prémonitoire qu’il convient d’écouter au moins une fois pour retracer l’histoire du genre. [ Transcendence (CD & MP3) |
Seventh Wonder : Mercy Falls (Lion Music), Suède 2008 | |
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Mercy Falls est le troisième disque du groupe Seventh Wonder et c’est indiscutablement leur meilleur. Oeuvre sombre conçue autour d’un concept hanté par la mort et la trahison, elle raconte la plongée d’un homme dans le coma après un accident de voiture ainsi que les vagabondages de son esprit dans une ville fictive dénommée Mercy Falls, une ville dont les situations sont néanmoins connectées à la vie réelle et dont, en fin de compte, il ne pourra pas s'échapper. Sans être très original, le métal progressif des Suédois, qui reste très mélodique et accessible, bénéficie d’arrangements soignés qui en rendent l’écoute fort agréable. En particulier, les parties de claviers d’Andreas Söderin sont somptueuses mais les autres membres du groupe s’en sortent bien aussi et chacun a l’occasion de briller à un moment ou à un autre sur son instrument. Quant au chanteur Tommy Karevik, il est doté d’une voix faite pour le genre qui ne s’essouffle jamais et on comprend aisément pourquoi il a été sélectionné par Kamelot pour remplacer Roy Khan après sa démission en 2011. En dépit de la noirceur bien réelle du récit, la musique n’est pas plombée mais se révèle plutôt grandiose, voire épique, dans la lignée d’un métal symphonique, certes technique, mais influencé aussi par les hymnes guerriers plus mainstream de groupes comme Sonata Arctica, Kamelot, Angra ou Edguy, voire même Europe. Avec une durée de 74 minutes au compteur, l’album fatigue un peu sur la fin même si la dernière plage, The Black Parade, qui marque le passage du protagoniste comateux dans l’au-delà, est un de ces titres ébouriffants qui ont fait toute la gloire du genre. Rien n’y manque : ni les riffs assassins, ni les synthés stratosphériques, ni les six-cordes en fusion, ni les rythmiques dévastatrices, ni les refrains mélodiques hors-normes éructés par un Karevik en pleine forme. Globalement, Mercy Falls est surtout conseillé à ceux qui aiment leur prog-métal symphonique, ambitieux sans être trop complexe, et surtout suffisamment majestueux pour emporter les mourants avec le sourire aux lèvres jusqu’au Valhalla. [ Mercy Falls (CD & MP3) |
Epysode : Fantasmagoria (AFM Records), Belgique 2013 | |
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La Belgique n’est pas particulièrement connue pour ses groupes de métal progressif. En fait, à part un Max Pie et un Ethernity dont je n’ai jamais rien écouté, le seul représentant notoire dans ce style ayant atteint mes oreilles est Epysode, un projet qui gravite autour du guitariste belge Samuel Arkan et qui en est aujourd’hui à son deuxième disque. La musique toutefois n'a que peu de choses en commun avec les ténors du genre comme Dream Theater, Queensryche ou Fates Warning et s'abreuve plutôt aux sources de ce que l'on appelle le « power metal », un sous-genre défini comme du heavy métal mélodique décliné à toute vitesse et dont les principaux représentants sont, entre autres, Angra, Edguy, Kamelot, Sonata Arctica, Avantasia et Evergrey. A l'instar d'Arjen Lukassen aux Pays-Bas, Arkan s’est une nouvelle fois entouré de musiciens spécialisés comme il l’avait déjà fait sur son précédent album Obsessions (2011). Son super-groupe est ainsi constitué du bassiste américain Mike Lepond (Symphony X), du guitariste italien Simone Mularoni (DGM), du claviériste belge Julien Spreutels (Ethernity) et du batteur Léo Margarit (Pain Of Salvation) tandis que le chant à été confié à pas moins de cinq vocalistes issus d'horizons divers : l’Allemand Henning Basse (Sons Of Seasons), le Canadien Matt Minarelli (Borealis), la Norvégienne Ida Haukland (Triosphere), le Suédois Tom Englund (Evergrey) et la Suédoise Tezzi Persson (Between The Silence), chacun ayant l’occasion de briller, en solo ou en duo, sur le ou les titres qui lui ont été confiés. A part deux morceaux aérés accompagnés au piano acoustique (le court Gardens Of Exile et l’excellente ballade Fantasmagoria) et quelques introductions ou interludes atmosphériques, le reste est dense, ténébreux (le diabolique Venom en particulier) et parfois hyper-speedé comme sur The Arch par ailleurs fort bien chanté par Tom Englund, spécialiste de ce genre de métal sauvage au sein d’Evergrey (on pense évidemment aux ambiances sombres d'In Search Of Truth). Quand les morceaux plombés s'enchaînent comme dans la série The Arch - Morning Rose - Venom - The Black Parade - T.H.O.R.N.S., la gravité devient écrasante et l’esprit cherche à s’échapper du maelstrom, engendrant une baisse d’intérêt. En ce sens, la seconde moitié de l’album apparaît plus équilibrée, moins massive, moins axée sur la puissance de feu et s'avère, du coup, plus écoutable à écouter que la première. Sinon, la musique est comme il se doit ensemencée de refrains mémorables et de moments de bravoure où brillent en particulier les guitares. Enregistré au studio Noise Factory en Belgique, où les invités étaient physiquement présents, et bien mixé et masterisé au Danemark par Jacob Hansen (Anubis Gate), ce concept album en forme de thriller noir et surnaturel aurait certes gagné à être musicalement plus varié, plus aéré et plus concis, mais il fascinera quand même les amateurs de métal mélodique spectaculaire et nourri aux amphétamines. [ Fantasmagoria (CD & MP3) [ Fantasmagoria avec Tom S. Englund (Evergrey) & Ida Haukland (Triosphere) ] |
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