L'Art Progressif : les plus belles pochettes de disques


- Partie I -


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La musique progressive, comme les autres styles de musique, s'identifie aisément aux superbes images reproduites sur les pochettes de ses disques. Dessins, sépias, aquarelles, photographies … Beaucoup de ces images relèvent de la science-fiction, du fantastique ou des comptes et légendes à la Tolkien mais elles ont toutes quelque chose en commun : elles font rêver. Au temps du vinyle, les plus belles pochettes étaient souvent doubles et, une fois dépliées, elles composaient de vastes fresques de 60 x 30 cm qui prenaient alors tout leur sens. Certaines de ces œuvres originales valent aujourd'hui des fortunes et sont recherchées par les collectionneurs. Réduites à la taille misérable d'un CD (12 cm), les livrets ont perdu beaucoup de leur impact mais par contre pas tellement de leur qualité ni de leur pouvoir attractif : les Flower Kings, Spock's Beard, Transatlantic ou autres Dream Theater ornent toujours leurs disques d'images à fort pouvoir d'évocation capables d'attirer sur un simple coup d'œil l'attention des futurs auditeurs.




Hipgnosis : surréalisme et mystification
Quelques-unes des plus belles pochettes du rock progressif furent conçues par une firme de designers connue sous le nom d'Hipgnosis. Fondé en 1968 par Aubrey Powell et Storm Thorgerson, qui fit ses classes à Cambridge avec Roger Waters, Hipgnosis créa la plupart des pochettes des disques du Pink Floyd depuis A Saucerful Of Secrets et celles de nombreux autres groupes comme Led Zeppelin, Syd Barrett ou Peter Gabriel. Les images sont souvent des photographies de paysages parsemées d'objets insolites arrangés de façon à créer des ambiances surréalistes toujours liées d'une manière ou d'une autre à la musique du groupe ou à ses textes. L'exemple présenté ici est la pochette du LP Elegy du groupe de Keith Emerson, The Nice, paru en 1971 sur le label Charisma. Elle a été prise dans le désert marocain après que l'équipe ait disposé des ballons rouges au sommet d'une dune et soigneusement effacé toutes traces de pas. Pas de bidouillage informatique. A la fois claire et simple, elle interpelle celui qui la découvre et l'invite à en savoir plus. Les deux pochettes les plus célèbres d'Hipgnosis, toutes deux sélectionnées par Rolling Stones Magazine dans les 50 meilleures pochettes du siècle, sont d'une part celle du fameux Dark Side Of The Moon du Pink Floyd avec son prisme diffractant la lumière sur fond noir et d'autre part Houses Of The Holy de Led Zeppelin inspirée par un roman célèbre d'Arthur C. Clarke (Les Enfants d'Icare) : un montage photographique présentant des enfants nus, blonds et nimbés de clarté grimpant des rochers vers la lumière et le bout du monde. Hipgnosis a été dissous en 1983 mais Storm Thorgerson a continué à réaliser sous son nom propre d'extraordinaires pochettes parmi lesquelles on retiendra The Division Bell pour Pink Floyd en 1994 et Bury The Hatchet pour The Cranberries en 1999.

[ Storm Thorgerson WebSite ]

Kim Poor : diaphanisme
Artiste brésilienne vivant à Londres, Kim Poor a inventé une technique de peinture à base de poudres de verre fondues sur de l'acier. Salvatore Dali, qui a rencontré Kim Poor en 1974, fut impressionné par son style fantomatique qu'il qualifia de diaphanisme. Dans le monde du rock progressif, elle s'est fait connaître en 1976 par la réalisation de la pochette de Voyage Of The Acolyte, premier disque en solo du guitariste de Genesis, Steve Hackett dont elle est l'épouse. Superbe aquarelle, élue pochette de l'année en 1976 et exposée au Thumb Gallery à Londres en 1979, Voyage Of The Acolyte représente une prêtresse aveugle douée de prémonition franchissant ce qui pourrait être la porte de la connaissance et laissant derrière elle un monde médiéval figé dans le passé. Cette allégorie aux couleurs pastelles et à l'ambiance hivernale et évanescente se réfère au monde musical gothique et éthéré de Hackett qu'elle permet d'appréhender bien mieux que des mots. En plus d'autres pochettes pour son mari, elle a aussi réalisé un livre d'images, avec des lithographies, des gouaches, des peintures émaillées, illustrant magistralement les textes et la musique de Genesis (Genesis Lyrics, Sidgwick & Jackson, 1979 London). Les affinités entre ces deux mondes avaient déjà été célébrées auparavant lorsque le groupe avait enregistré deux chansons, Entangled (A Trick Of The Tail, 1976) et Blood On The Rooftops (Wind And Wuthering, 1977) inspirées par l'imaginaire du peintre.

[ Kim Poor WebSite ]

Paul Whitehead & Genesis
Bien que l'artiste soit également fort connu pour de multiples autres réalisations dans le domaine de la musique et du cinéma, le nom de Paul Whitehead restera associé aux livrets du premier Genesis. La pochette de Trespass est sans doute la plus belle et la plus surprenante : idéalisant au premier coup d'œil un monde médiéval issu des légendes, l'image au verso questionne par un trait noir qui paraît surimposé au dessin comme une balafre. Quand on déplie l'album, on comprend qu'il s'agit d'une entaille causée par un poignard. D'après Whitehead, l'encoche et le couteau sont réels. Cette dichotomie entre l'univers bucolique du dessin et la déchirure brutale du couteau correspond à la musique de cet album où l'innocence paisible qui prévaut dans la majorité des compositions est brusquement rompue par The Knife, l'une des chansons les plus agressives jamais enregistrées par le groupe. Les pochettes des albums suivants, Foxtrot et dans une moindre mesure Nursery Cryme, continuent à surprendre par l'emploi de la double pochette révélant, au moment où on la déplie, le véritable sens de la scène. A noter que Paul Whitehead est aussi l'auteur de deux très belles pochettes pour le groupe Van Der Graaf Generator (H to He et Pawn Hearts) qui relèvent davantage du domaine de la science fiction.

[ Paul Whitehead WebSite ]

Les mondes de Roger Dean
L'Anglais Roger Dean, né en 1944, est sans doute le plus connu des artistes impliqués dans l'illustration du rock progressif et ceci grâce aux logos et aux pochettes qu'il conçut dès 1971 pour le groupe Yes et ensuite pour Asia. Roger Dean est aussi l'éditeur de deux livres d'images célèbres au format d'un LP 33 tours : le premier, Views (1975), consacré à son œuvre picturale et le second, Album Cover Album, dédié à l'histoire de la pochette de disque. Les dessins de Roger Dean racontent de façon stylisée des paysages et des mondes étranges inspirés par la littérature fantastique et plus encore par la science-fiction. Ses univers grandioses aux lumières étincelantes souvent dans des tons bleu cobalt, peuplés à l'occasion de créatures mythiques, ont été mille fois imités mais jamais égalés. Choisie par Rolling Stones Magazine dans les 50 meilleures pochettes du siècle, Tales From Topographic Oceans illustre à merveille la musique et les textes cosmiques du groupe Yes. Avec ses blocs de rochers désertiques, sa source magique, son lever de soleil, son temple Maya et ses poissons nageant dans une atmosphère azuréenne, elle est l'archétype du style de Dean. Mais les pochettes de Fragile, Relayer, Drama, Yesterdays, Keys To Ascension ou The Ladder valent bien celle-là. Images et musique ne se sont jamais mieux rencontrées et complétées que sur les collaborations Yes - Roger Dean à tel point que l'on ne peut plus écouter ou regarder l'une sans penser à l'autre.

[ Roger Dean WebSite ]

Mark Wilkinson & Marillion
Né en 1952, l'Anglais Mark Wilkinson est un spécialiste de la fantasy dont les œuvres ont servi pour illustrer aussi bien des couvertures de livres, des magazines, du matériel promotionnel pour les films, des posters que des pochettes de disques. Dans le cadre du genre qui nous occupe, Mark Wilkinson est devenu synonyme de Marillion. Plus réalistes et moins éthérées que l'imagerie d'un Roger Dean par exemple, ses pochettes sont ancrées aux textes du chanteur Fish généralement plus sombres que ceux d'un Jon Anderson. Elles mettent en situation des personnages et des lieux réels mais avec une légère touche de surréalisme. Comme le dit très bien Wilkinson lui-même : il y a toujours un visage derrière le masque qui distord la réalité. Misplaced Childhood (1985) est un bon exemple de l'art de Mark Wilkinson pour Marillion : l'enfant en uniforme de tambour, debout dans la pièce, apparaît bien réel mais les contours des murs s'estompent sur des nuages et un arc-en-ciel tandis qu'il est entouré par des objets hétéroclites (cage, arlequin, caméléon, pie, anneau de mariage…) qui sont autant de symboles appartenant à l'imaginaire du groupe et récurrents d'un album à l'autre. Mark Wilkinson a également réalisé des dessins pour Fish (Vigil in a Wilderness of Mirrors), Asia et, dans un style plus commun, pour Iron Maiden, Hawkwind et Judas Priest. Il est aussi le concepteur d'une superbe pochette pour l'album Lightbulb Sun de Porcupine Tree qui en finale n'a pas été retenue par le groupe.

[ Mark Wilkinson WebSite ]

Hugh Syme joue sur les mots
Hugh Syme est le concepteur attitré des pochettes du groupe Canadien Rush. Basées la plupart du temps sur des jeux de mots en rapport avec les titres des chansons ou des albums, ces images, photos ou dessins, apparaissent comme créatives et empreintes d'un certain humour. Quand Rush change de style et appelle son nouvel album Signals, Hugh Syme photographie un Dalmatien marquant son territoire près d'une borne d'incendie : image forte aux couleurs agressives qui reste dans la mémoire une fois qu'on l'a vue. Sur la photo prise devant le Queen's Park building de Toronto qui illustre le disque Moving Pictures, on y déplace littéralement des images, la sorcière (Jeanne d'Arc) rappelle le titre Witch Hunt, et tout va par trois pour célébrer le trio : les arches, les piliers, les personnages en noir, les tableaux…. D'autres symboles moins apparents y sont certainement cachés car c'est ainsi que travaille Hugh Syme : en jouant sur les mots. A l'instar de la fameuse photo du Sergent Pepper des Beatles, les pochettes des disques de Rush deviennent ainsi de véritables énigmes que les fans s'amusent à décoder dans le moindre détail. Sur le plan technique, la photo est irréprochable et a d'ailleurs nécessité, comme en témoigne le verso de la pochette, un déploiement technique considérable à tel point que la firme de disques a refusé de payer la note qui a été prise en charge par le groupe.

[ Hugh Syme WebSite ]
Simon Williams : le carnaval des masques
Si Mark Wilkinson est associé à Marillion, Simon Williams est lui synonyme du groupe de rock néo-progressif Pendragon. Ses deux plus célèbres pochettes, The Masquerade Overture et Not Of This World, sont de vastes fresques narratives remplies d'animaux ou de personnages féeriques en référence à l'univers fantastique du groupe. Somptueuses sur le plan artistique et utilisant avec maestria les couleurs, ces images bariolées restent fortement imprégnées de l'art progressif des seventies. The Masquerade Overture en particulier est fort bien conçu : sa composition concentrique accentue le chaos tandis que la lumière irradiant d'un soleil central éclatant devient de plus en plus sombre et inquiétante sur les bords. Avec son peuple de masques, de magiciens, de serpents, de licornes, d'anges et de démons, cette fantaisie picturale séduit indubitablement. Parfaitement assortie aux dimensions des 33 tours, elle est moins bien adaptée au format du compact dans lequel il devient difficile d'en apprécier toutes les subtilités.

Les photographies conceptuelles de Carl Glover
Quand Fish est parti en 1989, Marillion a souhaité réinventer son image graphique et a confié les pochettes de ses nouveaux albums au designer et photographe anglais Carl Glover. Ce dernier a conçu un visuel, différent de celui de Mark Wilkinson, mais toujours emprunt de mystère et de symboles liés à la musique. Parmi les plus réussies figurent certainement celle de Marbles, avec cet étrange portrait d'un enfant tenant des billes juste en face de ses yeux, ainsi que celle de Somewhere Else avec sa lunette binoculaire qui semble observer celui qui la regarde. Brave, Radiation et Marillion.com sont également de belles réussites. Depuis 2003, Glover travaille à plein temps pour sa firme Aleph Studio. Il a aussi réalisé des pochettes pour Ian Anderson (Homo Erraticus) et Porcupine Tree (Stupid Dream) et, depuis 2002, il collabore avec le photographe Lasse Hoile au design des albums de Steven Wilson (Insurgentes, Hand.Cannot.Erase) et de Blackfield. Glover s'est aussi spécialisé dans l'élaboration de luxueuses pochettes simples ou doubles pour des rééditions en LP d'anciens compacts. Moins surréaliste que celui de Storm Thorgerson, son art subtil, qui consiste en des photographies retouchées, fournit indéniablement un contexte aux musiques auxquelles il est lié, livrant à l'occasion quelques indices sur la thématique abordée par l'album.

[ Aleph Studio ]

Ed Unitsky : fantaisie multicolore
Originaire de Biélorussie, Ed Unitsky est un artiste et designer spécialisé dans la réalisation de pochettes prog. Révélé en 2003 par ses travaux pour les Flower Kings et par la superbe pochette de The Music That Died Alone, premier disque de The Tangent, sa réputation comme sa production ont grimpé en flèche si bien qu'il est aujourd'hui sollicité par de nombreux artistes et groupes de toutes origines: des Australiens d'Unitopia aux Italiens de Gran Torino (Fate Of A Thousand Worlds) et Moongarden en passant par les Américains de Starcastle (Song Of Times), les Anglais Guy Manning, Mandalaband et Nine Stones Close, et les Suédois Tomas Bodin et TFK (The Sum Of No Evil). A l'instar d'un Roger Dean ou d'un Storm Thorgerson, son style multicolore, influencé par la science-fiction, la fantasy et les anciennes cultures, qui combine dessin, photo, collage et manipulation informatique, est désormais immédiatement reconnaissable. Ed Unitsky est particulièrement desservi par le format CD qui ne rend pas justice aux innombrables détails fourmillant dans ses images. En plus, comme on peut le voir sur son site, ses illustrations reprises sur les pochettes de disque ne représentent bien souvent qu'une partie des œuvres complètes correspondantes qui sont encore bien plus riches et plus ornementées.

[ Ed Unitsky ]


Oeuvres uniques
Certaines pochettes particulièrement réussies sont l'œuvre isolée d'artistes qui, pour une raison ou pour une autre, n'ont pas persévéré dans cette forme d'art. Ainsi la célèbre illustration de Tarkus du groupe ELP aurait dû assurer au peintre anglais William Neal une brillante carrière. Mais, après la réalisation de Pictures At An Exhibition et de quelques autres pochettes moins connues pour le label Island, Neal a pris des chemins de traverse partageant ses intérêts entre un groupe de blues et des recherches stylistiques. L'une des plus dérangeantes pochettes du rock progressif des seventies est celle du premier album de King Crimson (In The Court Of The Crimson King) : c'est l'homme schizoïde du XXIème siècle peint par l'Anglais Barry Godber en 1969. Décédé en février 1970 à l'âge de 24 ans, il n'aura malheureusement pas l'occasion de réitérer ce singulier et magistral coup de maître. Enfin, on ne saurait oublier l'œuvre unique commandée par Keith Emerson en 1973 au peintre suisse H. R. Giger pour l'album d'ELP, Brain Salad Surgery (une expression plutôt suggestive en anglais). La pochette, qui à l'époque s'ouvrait par le milieu comme la porte d'un caisson cryogénique, est froide, métallique, extraterrestre, futuriste, magistrale comme toute l'œuvre du génial visionnaire qui, quelques années plus tard, concevra la créature bio-mécanique pour l'Alien de Ridley Scott. Giger a réalisé quelques autres pochettes, notamment pour Magma (Attahk, 1978), mais aucune d'entre elles ne rivalise avec celle qu'il imagina pour ELP.

[ William Neal ] [ Barry Godber ] [ H. R. Giger ]



La relève
Aujourd'hui, avec la renaissance du rock progressiste, de nouveaux artistes talentueux ont émergé. La plupart d'entre eux ont abandonné le pinceau et l'aérographe pour l'ordinateur et Photoshop tandis le format obligé du CD a modifié l'approche dans la conception des pochettes. Les grandes fresques aux innombrables détails ont disparu au profit d'images centrées sur un sujet unique. Par contre, les thèmes sont restés les mêmes : le fantastique, la science fiction et la fantasy, les comptes et légendes, les personnages mythiques et les montages photographiques bizarres fleurissent à nouveau sur les livrets des compacts. Certaines de ces nouvelles pochettes laissent augurer du meilleur et quelques-unes sont déjà de futurs classiques.
Per Dennis Nordin est le concepteur des pochettes de Transatlantic : un vaisseau spatial survolant un océan sans limite. Une simple et classique image de science fiction conçue par ordinateur. L'avantage est que l'image peut être retravaillée facilement et Nordin ne s'en prive pas : deux pochettes différentes pour les marchés US et européen et quelques variations intéressantes sont présentées sur son site. Nordin est aussi impliqué dans le design des livrets des compacts des Flower Kings.
La pochette de Into The Electric Castle - A Space Opera du groupe Ayreon est une belle surprise. Peinte par l'artiste Anversois Jef Bertels, elle rappelle le monde féerique de la bande dessinée "Lanfeust de Troy". Beau lettrage, belles couleurs, sujet fouillé et intrigant : l'attention est immédiatement éveillée et on a envie d'en savoir plus sur cette étrange planète. Bertels persiste et signe avec la même maestria sur The Dream Sequencer, autre album du même groupe.
Thomas Ewerhard ne fait pas que dans le progressif mais il a conçu quelques belles pochettes pour Spock's Beard (Day For Night), Threshold (Clone) et surtout Enchant (Break) qui captive par sa profondeur, sa lumière et ses couleurs.
Rodney Matthews, spécialiste de la SF et de la Fantasy, n'est pas à proprement parler un nouveau venu puisque qu'il a déjà plus de 70 livrets à son actif depuis ses premiers travaux pour Thin Lizzy en 1969 mais, dans le cadre du rock progressif, il est davantage connu pour ses magnifiques illustrations de trois albums d'Asia (Aqua en 1991, Arena en 1995 et Archiva en 1996) ainsi que pour celle de Jabberwocky de Clive Nolan & Oliver Wakeman en 1999.
Terminons par le groupe Glass Hammer qui, pour son disque The Middle-earth Album, a tout simplement recherché sur le Net des œuvres d'artistes illustrant le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien. Par chance, ils sont tombés sur le site de David Wyatt dont la fabuleuse composition "The Grey Havens" a été retenue pour illustrer le livret du disque. Du grand art à découvrir absolument en format géant sur le site de l'auteur.

[ Per Nordin ] [ Ayreon ]
[ Thomas Ewerhard ]
[ David Wyatt ]
Et incidemment, si l'envie vous prend d'écouter les galettes cachées sous ces attrayantes pochettes, n'hésitez surtout pas !
Il arrive que la musique s'élève au niveau des œuvres picturales qu'elles ont inspirées (et inversement !)



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