Je suis né pas loin de Mons et j’ai assisté de nombreuses années au Doudou et au Lumeçon, tentant parfois d’arracher, sur la Place, le crin porte-bonheur au bout de la queue "d'el biète". Mais le dragon de DragonJazz (qui, symbolisé, ressemble à une clé de sol) fait plutôt référence à une envie de fantastique, d’absurde, de surréalisme, et surtout d’humour ... « Variété de dragon, le sax-dragon est une créature légendaire représentée comme une sorte de gigantesque reptile, mais sans ailes et dont les pattes ne sont pas armées de griffes. Son corps d'apparence reptilienne prend bizarrement à l'arrière la forme d'un tromblon ou d'un pavillon de trompette ou de saxophone. De nature très timide, le sax-dragon est très rarement visible et, de ce fait, il n'a pas contribué significativement à l'universalité du mythe du dragon. On raconte qu'un jour, vers 1830, le jeune Adolphe Sax, âgé de seize ans, en vit passer un volant très bas dans le ciel alors qu'il jouait autour de la citadelle de Dinant nouvellement construite. Le dragon lâcha soudain quatre vents sonores qui lui rappelèrent les quatre premières notes de la 5ème symphonie de Ludwig van Beethoven. C'est ainsi que le destin frappa à la porte d'Adolphe. S'inspirant de la queue du volatile qui le marqua à vie, il conçut avec acharnement une série quasi infinie d'instruments appelés saxophones, un nom qui fut aussi attribué ultérieurement à cette espèce particulière de dragon. » Récit apocryphe recueilli par Peter P.D.L. van der Plaats dans son livre : "Tout ce qui ne sert à rien pour briller en société" (épuisé) Pierre Dulieu
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