Paroles du
Rock Progressif

(et citations à propos de cette musique)



Le Rock Progressif, comme le rappellent quelque unes des citations présentées ci-dessous, ce n’est pas seulement de la musique mais aussi une attitude, une manière de penser, un contexte visuel et des textes qui s’élèvent au-dessus des sempiternelles histoires romantique peuplant la majorité des chansons populaires (I love my baby and my baby loves me au départ et, au fur et à mesure des années, la même chose mais en plus vulgaire). Un album progressif est ainsi bien souvent proche du concept de Gesamtkunstwerk cher à Wagner et qui signifie à peu de chose près une œuvre d’art totale incorporant de la musique, des images et des mots, chaque type d’art renforçant la signification des autres. Ce concept qui s’appliquait aux opéras de Wagner est aussi celui qui sous-tend les concerts de Peter Gabriel avec Genesis par exemple quand le chanteur vivait ses chansons comme un acteur de théâtre ou ceux de Pink Floyd construisant sur scène, brique après brique, un gigantesque mur. Il n’est pas étonnant d’entendre le claviériste de Dream Theater déclarer qu’il aimerait, avec les notes de son clavier, projeter en temps réel des images tridimensionnelles sur un écran. On n’est plus très loin des concerts futuristes décrits par Robert Silverberg dans ses fameuses monades urbaines. A plus petite échelle, le concept s’applique aussi aux albums progressifs : la musique y est la plupart du temps associée à une imagerie confiée à de talentueux artistes qui y travaillent parfois près d’une année ainsi qu’à des textes reproduits dans les livrets, textes qui sont eux-mêmes associés à un visuel spécifique propre et que l’on peut lire et relire en écoutant la musique.

La musique et les images faisant l’objet de beaucoup d’autres parties de ce site, c’est aux textes que cette page est consacrée. Religieuses, philosophiques, politiques, imaginaires, poétiques ou même parfois totalement obscures… les paroles progressives sont surprenantes car elles n’obéissent à aucune règle, ne s’inscrivent dans aucun moule. Une chose est sûre pourtant : les textes sont généralement importants, sinon essentiels, dans la musique progressive et les auteurs ont bien souvent des références littéraires dont ils savent user à bon escient. D’ailleurs les noms des groupes eux-mêmes font parfois référence à des livres célèbres. Outre Genesis qui bien sûr se réfère au premier livre de la Bible, citons par exemple Supertramp qui est repris de l’ouvrage Autobiography of a Supertramp écrit en 1908 par W. H. Davies ; Gentle Giant qui se réfère aux deux bons géants, Pantagruel et Panurge, qui peuplent l’œuvre de François Rabelais ; Soft Machine qui vient du livre du même nom écrit par William Burroughs ; This Mortal Coil qui est extrait d’une phrase du Hamlet de Shakespeare ; Eloy est le nom d’une des deux races du futur dans The Time Machine de Herbert George Wells ; Twelfth Night qui fait probablement lui aussi référence à la comédie de Shakespeare, Dorian Gray inspiré par l’œuvre d’Oscar Wilde sans parler des Isildur’s Bane, Galadriel, Gandalf, Iluvatar, Mithrandir, Rivendell et autres Marillion qui ont tous puisé leur patronyme dans l’œuvre fantastique de J.R.R. Tolkien… Il arrive même que des groupes fassent appel à des auteurs qui ne jouent d’aucun instrument : après le départ de Fish, Marillion en quête d’auteur a commandé des textes à l’écrivain John Helmer avant de recruter son nouveau chanteur Steve Hogarth et la collaboration s’avérant satisfaisante, elle a continué par la suite. De même, Pete Sinfield a écrit les textes des premiers albums de King Crimson (dont il a aussi par ailleurs inventé le nom) et s’occupait du light show du groupe sur scène tandis que Hawkwind a invité l’écrivain célèbre de SF, Michael Moorcock, à participer à leur album Warrior On The Edge Of Time et à réciter ses poèmes sur fond de lightshow liquide, créant ainsi le premier hybride Rock-SF. Sinfield et Moorcock finiront incidemment par monter plus tard leur propre groupe. Citons encore Maurice G. Dantec et Norman Spinrad qui ont écrit des textes pour l’album Only Chaos is Real de Heldon.

Il est amusant de constater que l’influence se fait parfois dans l’autre sens. Ainsi, l’auteur germanique de Fantasy, Harald Evers, connu pour le succès de sa saga Caveworld, a eu une inspiration pour sa nouvelle trilogie en écoutant l’album Karma de Kamelot. Intrigué par une phrase du texte de The Spell à propos d’un « Livre des Ombres », Evers a créé une histoire autour de ce concept et a même contacté les musiciens en vue d’une collaboration pour son nouveau roman « The 7th Book of Shadows ». Le récit impliquerait ainsi des personnages en relation avec le célèbre groupe de métal progressif dans le cadre d’une véritable « Rock’n’Roll Fantasy Saga ».

Ceci dit, les paroles des chansons progressives ne sont pas non plus des prostest-songs comme chez Bob Dylan ou les Byrds et elles ne sont que rarement en relation avec la jeunesse rebelle, thème cher au Rock’n’Roll classique, ni avec la contre-culture représentée par des groupes comme Gratefull Dead, Jefferson Airplane, voire Cream, John Lennon ou même Traffic. En survolant, même rapidement, les textes de la musique progressive depuis la fin des années 60, on se rend vite compte qu’il n’y est que rarement fait référence aux problèmes des teenagers et aux thèmes qui y sont liés : la drogue, la rébellion, la solitude ou les angoisses face aux soucis de la vie des adultes. On constate par contre une fois encore le goût des musiciens pour la littérature, la mythologie, l’histoire, les religions ou les sagesses universelles qui se traduisent au niveau des concepts des albums comme des textes des chansons. Saviez-vous par exemple que Wind and Wuthering de Genesis est un hommage à Wuthering Heights d’Emily Brontë et que les intitulés de deux morceaux instrumentaux Unquiet Slumbers for the Sleepers... et ...In That Quiet Earth qui se succèdent sur le disque constituent en fait les derniers mots du roman, que Clive Nolan et Oliver Wakeman ont enregistré deux disques basés l’un sur le Jabberwocky de Lewis Carroll et l’autre sur The Hound of the Baskervilles d’Arthur Conan Doyle, que The Songs of Distant Earth de Mike Oldfield est dérivé du roman de Arthur Charles Clarke qui a même écrit quelques lignes sur la pochette ou que A Cry for Everyone tiré d’Octopus de Gentle Giant est inspiré par l’œuvre d’Albert Camus. Pour en savoir plus, on visitera le site Prog Bibliography qui tient à jour une base de données regroupant une série considérable de corrélations entre le Rock Progressif et la littérature.

Enfin, si les textes progressifs ont une autre spécificité, c’est de ne pas toujours être très clairs. Ils sont même parfois tellement obscurs que sans l’aide des auteurs eux-mêmes expliquant en long et en large sur le Web la signification profonde de leur prose, celle-ci passerait bien souvent au-dessus de la compréhension des auditeurs pourtant toujours vigilants dans ce genre musical si particulier. Voilà sans doute un point majeur à préciser : les paroles progressives nécessitent une écoute (ou une lecture) attentive et un questionnement de la part de l’auditeur, invitant même à des recherches personnelles plus fouillées qui, parfois mais pas toujours, les conduiront à approfondir un sujet, une idée, une corrélation, un évènement social ou une philosophie. En ce sens, le message véhiculé est bien réel même s’il est caché. Bien sûr, c’est aussi dans ce genre que l’on retrouvera le plus de références à des thèmes appartenant à la science fiction ou à des univers fantastiques (Tolkien en particulier ou les légendes du Roi Arthur) ou tout simplement à des évènements historiques ou mythologiques. Quant à la poésie et l’imaginaire, ils ne sauraient être absents d’une musique qui se veut avant tout une forme d’art où le compromis et les limites imposées par le succès commercial n’en sont que rarement le moteur principal.

Les courts extraits présentés ci-dessous témoignent simplement de la variété et de l’intérêt des thèmes abordés par le Rock Progressif. De Born Brillant de IQ qui parle à mots couverts de la guerre d’Irak au Selling England by the Pound de Genesis qui oppose subtilement le commerce à une forme de naturalisme ; de Brain Salad Surgery de ELP qui dénonce les dangers de l’envahissement des machines à Elephant Talk de King Crimson qui exprime avec humour la vacuité des mots ; des mondes imaginaires de Yes à la poésie obscure d’un Peter Sinfied ; de la critique du système éducatif anglais par Pink Floyd à la vision d’un ordre cosmique universel défendu par Royne Stolt, il y en a pour tous les goûts. Si le Rock Progressif vous a attiré jusqu’ici davantage par sa variété et ses vertus musicales, il est peut-être temps de relire soigneusement les textes imprimés à l’intérieurs des livrets : il y a souvent là, plus qu’ailleurs dans le monde de la musique populaire contemporaine, un véritable creuset bouillonnant de matière à réflexion…

A Storm will arise
building up
from the hearts of the moons of mars

Be prepared for the day
when we walk from the darkness
out into light

Monolith de Jan Erik Liljeström, Anekdoten : Gravity (2003)

The music's playing, the notes are right
Put your left foot first and move into the light.


Dance On A Volcano (Rutherford/Banks/Hackett/Collins),
Genesis : A Trick Of The Tail (1976)

And the men who hold high places
Must be the ones to start
To mould a new reality
Closer to the heart.


Closer to the heart (Words by Neil Peart and Peter Talbot),
Rush : A Farewell To Kings (1977)

Talk, it’s only talk
Arguments, agreements, advice, answers
Articulate announcements
It’s only talk


Talk talk talk, it’s only talk
Comments, cliches, commentary, controversy
Chatter, chit-chat, chit-chat, chit-chat
Conversation, contradiction, criticism
It’s only talk
Cheap talk


Talk, talk, it’s only talk
Debates, discussions
These are words with a D this time
Dialogue, dualogue, diatribe
Dissention, declamation
Double talk, double talk


Elephant Talk (Belew/King Crimson), King Crimson : Discipline (1981)
Money, it’s a crime.
Share it fairly but don’t take a slice of my pie.
Money, so they say
is the root of all evil today.
But if you ask for a raise it’s no surprise that they’re
giving none away.


Money (Roger Waters)
Pink Floyd : Dark Side of the Moon (1973)
We don't need no education
We dont need no thought control
No dark sarcasm in the classroom
Teachers leave them kids alone
Hey! Teachers! Leave them kids alone!



Another Brick in the Wall Part 2 (Roger Waters)
Pink Floyd : The Wall (1979)

Where we are coming from
Or where we go
We only know we come with sound


On the Silent Wings of Freedom (Anderson/Squire)
Yes : Tormato (1978)

I seem to spend my whole life shouting,
perhaps I shoud be cool,
put on some Caravan or Hatfields
like I used to do at school.



Hommage au Rock de Canterbury in Cantermemorabilia,
The Tangent : the music that died alone (2003)

So you live in the bottom of the sea,
and you kill all that come near you ...
But you are very lonely, because all the other fish
fear you ...
And you crave companionship and someone to call your own,
because for the whole of your life you've been living alone.


Killer (Hammill / Banton / Smith)
VDGG : H to He, Who Am The Only One (1970)
Left the earth in 1983, fingers groping for the galaxies,
reddened eyes stared up into the void, 1000 stars to be exploited
Somebody help me I'm falling, somebody help me, I'm falling down
Into sky, into earth, into sky, into earth ...
It is so dark around, no life, no hope, no sound
no chance of seeing home again ...


Pioneers Over c (Hammill / Jackson)
VDGG : H to He, Who Am The Only One (1970)

Let me find you a filly for your proud stallion seed
to keep the old line going.
And we'll stand you abreast at the back of the wood
behind the young trees growing.
To hide you from eyes that mock at your girth,
and your eighteen hands at the shoulder.
And one day when the oil barons have all dripped dry
and the nights are seen to draw colder
they'll beg for your strength, your gentle power
your noble grace and your bearing.
And you'll strain once again to the sound of the gulls
in the wake of the deep plough, sharing.


Heavy Horses (Ian Anderson), Jethro Tull : Heavy Horses (1978)

I see priests, politicians?
Heroes in black plastic body-bags under nations' flags
I see children pleading with outstretched hands
Drenched in napalm, this is no Vietnam

I can't take any more, should we say goodbye
How can we justify?
They call us civilised!


Blind Curve (Dick/Kelly/Mosley/Rothery/Trewavas), Marillion : Misplaced Childhood (1985)

Contemplating hopes and dreams of a new age
All we leave behind is tainted by tears


Ark Of Infinity, Pallas : The Sentinel (1984)

My motives are uncertain
Intentions not altogether pure
So now don't you want me beside you
Just like it was before?

I'm stupid, inarticulate
My ego grows and grows
Libido turns to celibate
I don't know where it goes


Born Brilliant (Peter Nichols), IQ : Dark Matter (2004)
No lifelong performance
Prepares me for the final curtain call
I swear no allegiance
No loyalty to anything at all

You, like me, were raised to be
A million times admired
Unlike mine, your family line
Were all born brilliant liars



I invented my own wisdom
Like a counterfeiter's stash
But I couldn't create my own heaven
Just a lot of worthless trash



Help Me / The Spirit And The Flesh
Neal Morse : One (2004)

Knowledge is a deadly friend
When no one sets the rules.
The fate of all mankind I see
Is in the hands of fools.


Epitaph (Words by Peter Sinfield), King Crimson : In the Court of the Crimson King (1969)

Every act of mercy, every word of kindness
Every time I find out how love is blind
Every time a smile breaks out from a grumpy face
I remember there is hope and it all amazes me
It must be something that makes me feel at home.


Love Supreme (Words by Roine Stolt), The Flower Kings : Adam & Eve (2004)

CITATIONS

Où préfèreriez-vous folâtrer ? Dans le monde morne et dépressif représenté sur la pochette de Follow The Leader de Korn ou dans le paradis extraterrestre peint par Roger Dean pour l'album Yessongs ?

Everything you ever wanted to know about the Prog-Rock underground in Guitar World, 1998
Emergeant de la musique des Beatles, et de leur Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band (1967) en particulier, le Rock Progressif célébrait la virtuosité, la complexité musicale et un engagement basé sur de grandes idées philosophiques et religieuses servant de thèmes à d'ambitieux albums conceptuels comme Tales from Topographic Oceans (1973) de Yes, Thick as a Brick (1972) de Jethro Tull, Brain Salad Surgery (1973) de Emerson, Lake & Palmer, et A Lamb Lies Down on Broadway (1974) de Genesis. En fait, il s'agissait là d'une sorte d'ambition musicale et poétique capable d'attirer les jeunes musiciens au genre et qui suscita une haîne passionnée de la part de certains critiques.

John Covach in Expressions in Pop-Rock Music, ed. Walter Everett (New York: Garland, 2000), 113-34.
Je dirais que le modèle du groupe progressif demeure Yes. La très grande qualité des musiciens, l'aspect expérimental de la musique, le fait que les standards ne soient pas respectés, que l'on n'ait pas un format précis de chanson à suivre ... la présence d'interludes instrumentaux comme chez Rush, Genesis également. C'est là que nous avons puisé notre style.

James Petrucci (guitariste de Dream Theater) in Hard & Heavy HS Progressif, janvier 2000
J'apprécierais l'idée de réaliser un film où mon clavier contrôlerait la vidéo en temps réel. Ce serait vraiment intéressant : un clavier projetant des images tridimensionnelles sur un écran.

Jordan Rudess (claviers) in Get Ready to Rock!, 2004
Pourquoi j'aime le Rock Progressif? Ce n'est pas une musique simple, c'est une culture mixte : classique, jazz, rock, pop, new wave, avant-garde et musique traditionnelle. On peut aussi y inclure l'art des pochettes et le concept album.

Shingo "Numero Ueno" (Ars Nova, Made in Japan Records) in COLOSSUS-Magazine n°16
- With Marillion, you started as a classic Prog-Rock band…
- Yeah,.. White-Middle-Class-English-Progressive-Rock-Band, yeah…. That's right.

Fish, interview in Dutch Progressive Rock Page, 1999
Le Progressif se définit mieux comme une attitude ou une approche plutôt que comme un style.

Matt Goodluck of Inside Out Music in COLOSSUS-Magazine n°15
Je crois que la musique progressive est désormais acceptée, comme niche musicale, au même titre que le jazz, le reggae, la musique classique, la world, etc... Ce n'est simplement pas de la musique faite pout les goûts de tout un chacun.

Tomas Waber fondateur de Inside Out Music in Prog résiste n°36, 2004
"Guitarist/writer seeks receptive musicians determined to strive beyond existing stagnant forms."

Annonce publiée par Steve Hackett dans le Melody Maker à la fin des années 60. Cité par Brian L. Knight in Rock in the Name of Progress.
Je pense que ce que les gens nomment musique progressive correspond à l’ensemble de mes goûts musicaux. J’apprécie la musique classique, le jazz, les bandes originales de film, le rock, le psychédélique, l’électronique, le folk, le blues, la musique d’église, l’ambient. Aussi, j’imagine que je mélange tous ces genres dans mes compositions … et il semble que les amateurs de Prog aiment ça.

Roine Stolt (The Flower Kings), interview in Progsheet, 2000 (?).
Jusqu’à mes 35 ans, j’écrivais surtout de la musique orientée chansons. Ce n’est qu’avec Spock’s Beard que j’ai commencé à écrire de la musique progressive. Il est intéressant de noter que je n’ai jamais eu aucun succès commercial avant Spock’s Beard. Le seul succès commercial que j’ai jamais eu est venu quand j'ai décidé de ne plus du tout me soucier d’avoir un succès commercial.

Neal Morse (Spock's Beard), interview in Pop Matters, 2002.
- Quels sont vos musiciens de jazz préférés?
- Coltrane, Dolphy, etc. Les musiciens qui font quelque chose de différent, qui ne se contentent pas de suivre la tendance actuelle.

Hugh Hopper (bassiste de Soft Machine), interview in Vermont Review
Personne ne peut créer à partir du vide. Additionnellement aux influences musicales évidentes, un musicien peut être influencé par l'art, les livres ou même la philosophie. Notre musique est le résultat d'une vision universelle globale qui s'est construite au fil des années.

Steve Babb (Glass Hammer)
Je voulais écrire sur autre chose : sur des problèmes réels, des réactions aux évènements qui m’ont affecté dans la vie quotidienne … et écrire d’une façon plus abstraite aussi, pour éviter les clichés des chansons d’amour.

Ian Anderson (Jethro Tull), BBC Radio, 1979
Je ne voudrais jamais qu'un amateur potentiel de notre musique soit dérouté par mes convictions. Je souhaite que Glass Hammer soit apprécié par n'importe qui aimant le son d'un orgue Hammond bien joué ou celui d'un Mellotron légèrement désaccordé.

Steve Babb (Glass Hammer) in Ghostland.com, 2003
Le nom correct du mouvement auquel IQ se trouvait associé était "the New Wave Of Progressive Rock". Le terme "neo-progressive" a émergé des Etats-Unis quelques 10 ou 12 années plu tôt, probablement inventé par des peudo-intellectuels qui n'étaient pas là quand ça s'est passé. Heureusement le terme "neo-progressive" est très rarement utilisé au Royaume Uni.

Martin Orford (IQ) in The Giant Progweed, 2002
... Comme beaucoup de musiques classiques, sa structure est complexe et demande une écoute attentive et répétée. Combinez ça avec les textes et l'emballage, et Thick as a Brick devient fascinant sur de nombreux plans.

John Covach, Jethro Tull and the Long Song in Progression Magazine, 1996
Je lis beaucoup. La plus grande part de mon inspiration vient des livres et les auteurs cités [Steinbeck, Kerouac Lewis, Rynd et Tolkien] ont tous servis pour diverses chansons d’Echolyn. J’apprécie aussi beaucoup Stephen King. Je pense qu'il est le plus grand auteur de fiction depuis Charles Dickens. Il transcende totalement le genre auquel il appartient.

Brett Kull (Echolyn) in Virtuosity, 2002
Je pense que la musique progressive est globalement définie par une emphase de la musicalité, des chansons longues, des arrangements non traditionnels, de longs passages instrumentaux et également l'exploration d'une multitude de styles différents.

Mike Portnoy (Dream Theater) in Classic Rock, 2006
Je suppose que le prog est la musique qui se libère le plus des conventions. Aussi bien Yes que The Mars Volta essaient continuellement de trouver de nouveaux paysages sonores.

Danny Cavanagh (Anathema) in Classic Rock, 2006
Je suis né le jour où les Beatles ont complété leur album Sgt Pepper, ainsi il y a eu une synergie dans ma vie. Selon moi, Sgt Pepper a été le premier album de prog. Pet Sounds (des Beach Boys) l'a précédé d'une année mais Sgt Pepper a jeté les bases pour Piper At The Gates Of Down du Pink Floyd et pour In The Court Of The Crimson King. Après ça, les véritables productions de prog sont venues dans les 70's avec ELP, Yes et Genesis.

Mike Portnoy (Dream Theater) in Classic Rock Presents Prog, 2009
Facebook a beaucoup aidé Glass Hammer cette année. Il sera peut-être démodé dans un an ou deux mais, aujourd'hui, ce réseau social est une aubaine pour les groupes qui ont besoin de promotion.

Steve Babb (Glass Hammer) in progarchives.com, 2010
Je suis un grand fan de la scène prog scandinave avec des groupes comme Moon Safari, Wobbler, Karmakanic, Anti-Depressive Delivery, White Willow, Opeth, etc. Tous les groupes qui savent utiliser intelligemment des progressions d'accords et l'harmonie attireront toujours mon attention.

Simon Godfrey (Tinyfish) in dprp.net, 2010
Foxtrot fut le premier album de Genesis que j'ai entendu, jadis en 1973. Toutes les chansons exsudaient une atmosphère et du mystère mais Super's Ready fut, bien sûr, celle qui accrocha réellement l'attention de chacun et ne la laissa plus partir. Ambitieuse, remarquable, provocante, charismatique, imprévisible... vraiment une oeuvre géniale, encore aujourd'hui.

Peter Nicholls (IQ) in Classic Rock Presents Prog, 2011
Fragile a introduit l'art de Roger Dean et son logo iconique pour Yes, initiant ce qui est devenu une fière tradition et attisant les flammes de la mystique musicale et autres sophistications.

Chris Roberts in The Story Of Yes, Classic Rock, 2012

Je souhaitais que Roger Dean visualise ce à quoi notre musique ressemblait. Il est revenu avec ce monde merveilleux. J'ai dit: "Parfait !"

Jon Anderson (Yes) in Classic Rock, 2012

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