Cressida (Vertigo VO 7) UK 1970 Réédition CD (Akarma AK 182), 2003 Ce premier album de Cressida n'est pas affublé d'une pochette aussi réussie que celle du second mais la musique est tout aussi bonne. Laissant moins de place aux développements instrumentaux, elle est davantage axée sur la voix douce et lyrique du chanteur Angus Cullen. Enrobée d'orgue et de mellotron, cette voix fait immédiatement penser au groupe The Moody Blues qui semble avoir été la première référence de Cressida. Le guitariste John Heyworth, qui ne participera pas au second opus, est plus discret que son successeur mais prouve à l'occasion qu'il est plus que compétent : les courts solos sur le jazzy Time For Bed ou sur Winter Is Coming, qui aurait pu être écrit par George Harrison, en sont de beaux exemples. L'album se clôture par un extraordinaire Tomorrow Is A Whole New Day pourvu d'une mélodie aguichante et de passages instrumentaux superbes, enjolivés de choeurs, qui évoquent les meilleurs moments de Days Of Future Passed. Produit par Ossie Byrne, qui a travaillé avec les Bee Gees, la musique a une sonorité douce et affiche un côté pop accessible. Quant à la pochette, elle a peut-être été influencée par Magritte mais elle quand même l'une des moins belles de l'ensemble du catalogue : d'ailleurs, celui qui l'a réalisée a préféré, avec sagesse, ne pas la signer. Sans être un grand succès commercial, Cressida ne passera quand même pas inaperçu et le feu vert lui sera donné pour retourner une nouvelle fois en studio. Il en résultera Asylum, un second disque plus progressif et original qui restera comme leur chef d'oeuvre. [ Cressida ] |
Jimmy Campbell : Half Baked (Vertigo 6360 010) UK 1970 Réédition CD (Esoteric Music), 2009 Né à Liverpool en 1944 et récemment décédé en 2007, Jimmy Campbell a enregistré trois disques dont le second est certainement le meilleur et le plus connu. Enregistré à Soho (Londres), Half Baked est constitué de compositions personnelles, introspectives et fragiles sur les ballades, dont certaines sont dédiées à son épouse. La musique pop-rock a parfois un accent folk et même country tandis que la voix de Campbell n'est pas sans évoquer celle de John Lennon. Rien de vraiment novateur dans ces chansons qui accrochent pourtant par leur simplicité et par l'impression, sans doute exacte, qu'elles sont autobiographiques. On appréciera aussi les arrangements soignés malgré une sur-production parfois envahissante incluant à l'occasion une orchestration à cordes imposante (Half Baked et Don't Leave Me Now). La superbe photographie de la pochette a été, une fois encore, réalisée par le grand Marcus Keef (Black Sabbath, Affinity) qui y a laissé son empreinte. Elle prend évidemment toute sa dimension surréaliste quand on déplie la double pochette, révélant ainsi l'entièreté du parc habité par, outre les deux clows, un corbeau et ce qui pourrait être une nonne marchant à l'arrière plan. [ Half Baked ] |
Manfred Mann Chapter Three : Volume Two (Vertigo 6360 012) UK 1970 Réédition CD (Creature Music), 1999 Deuxième et dernier tome du Chapitre Trois de Manfred Man qui, une nouvelle fois, ne rencontrera pas les faveurs du public. Pourtant, les cuivres foisonnent comme nulle par ailleurs, le piano électrique groove et l'orgue rugit de manière spectaculaire, la voix pleine de soul de Mike Hugg est parfaite et la musique de Manfred Mann ne sera plus jamais aussi progressive. Pas de doute : cet album est le complément indispensable du premier. On raconte que cette formation aurait enregistré un troisième disque mais que les bandes, jamais éditées, auraient été perdues. Si c'est vrai, quel dommage! Quant a la multitude de poupées sur la pochette (toutes blanches avec une noire au centre), elle a bien sûr été imaginée et photographiée par le grand Marcus Keef. Qui d'autre ? [ Manfred Man Chapter Three - Volume Two ] |
Beggar's Opera : Act One (Vertigo 6360 018) UK 1970 Réédition CD (Repertoire), 2006 Cet Opéra des Mendiants marie le baroque et le rock en une musique certes ambitieuse mais également parodique et aussi pompeuse que celle de Nice. L'ensemble est dominé par un orgue monstrueux, voire pyrotechnique, qui n'en finit pas de de rendre des comptes aussi bien à Keith Emerson qu'à Jon Lord. Toutefois, la grandiloquence de cette oeuvre, typique du début des années 70 et irrémédiablement datée, est légèrement atténuée par l'impression d'un second degré que n'affichait ni Nice, ni Deep Purple. Impression d'ailleurs confirmée par la pochette onirique réalisée par Marcus Keef. Cette dernière présente le groupe au complet habillé comme les personnages de Little Nemo, bande dessinée américaine de Winsor McCay. On imagine aisément qu'ils foulent le sol rouge de Mars d'où ils observent, avec une pointe d'ironie, le petit peuple affairé de la planète Terre. [ Act One ] |
Graham Bond : Holy Magick (Vertigo 6360 021) UK 1970 Réédition CD (Repertoire), 2006 et, couplé avec We Put Our Magick On You, (Beat Goes On), 2000 L'intitulé du disque, les titres des chansons (The Pentagram Ritual, Return of Arthur, The Magicien,...) et la pochette balisée avec l'inévitable photo d'un druide officiant au beau milieu de Stonehenge traduisent tout l'intérêt que le pianiste et chanteur Graham Bond, un des propagateurs du blues en Angleterre, portait, à l'époque, au fantastique et à la magie. Enregistrée dans des circonstances étranges (musiciens placés dans un pentagramme, bougies, potion suspecte et rituel y relatif), la musique sur la première face du LP est incantatoire, en forme de transe psychédélique nourrie par des improvisations sur base de rythmes hypnotiques. La seconde face revient à un blue-rock jazzy plus conventionnel mais pas déplaisant du tout. Démolis par la critique, cet album ainsi que le suivant (We Put Our Magick On You, 1971) n'auront aucun succès. La carrière et la vie personnelle de Graham Bond iront alors en déclinant jusqu'en mai 1974 où, à l'âge de 36 ans, l'homme tombera sous un train à la station de Finsbury Park (Londres). Une bien triste histoire! [ Holy Magick / We Put Our Magick On You (Beat Goes On) ] |
Keith Tippett Group : Dedicated To You, But You Weren't Listening (Vertigo 6360 024) UK 1971 Réédition CD (Repertoire), 2009 Six des onze musiciens apparaissant sur cet album ont joué, avant ou après la date de son enregistrement, avec Soft Machine et, parmi eux, Robert Wyatt, Elton Dean, Roy Babbington et Nick Evans. Rien que du beau monde pour un album fiévreux réalisé dans l'urgence. Plus jazz que rock, les références qui vennent à l'esprit sont Charlie Mingus, George Russell ou même les excès de Sonny Sharrock. C'est dire que l'on est d'avantage ici sur le territoire d'un jazz frénétique et ouvert, à la fois jubilatoire et crispant. Ce disque n'est définitivement pas pour les coeurs tendres mais sa musique épileptique permet de comprendre comment les mondes du jazz et du rock se sont un jour télescopés pour le meilleur de l'un comme de l'autre. Evidemment, trente années plus tard, Dedicated To You n'a pas pris une ride. La pochette a été dessinée par Roger Dean avec l'aide de son frère Martyn Dean : elle symbolise une oeuvre vivante conçue davantage avec la tête plutôt qu'avec le coeur, ce qui est, dans ce cas, tout à fait approprié. A redécouvrir absolument si vous aimez à la fois le jazz impulsif et la musique progressive expérimentale. [ Dedicated to You But, You Weren't Listening ] |
Nucleus : We'll Talk About It Later (Vertigo 6360 027) UK 1971 Réédition CD couplée avec Elastic Rock (BGO), 1994 Vu le relatif succès (quand même important pour un disque de jazz) remporté par le précédent Elastic Rock, Ian Carr (tp) remet le couvert avec la même équipe comprenant Jeff Clyne (b), Karl Jenkins (sax & piano), Brian Smith (sax), Chris Spedding (gt) et John Marshall (dr). We'll Talk About It Later confirme toutes les qualités de son prédécesseur en proposant une nouvelle fois un jazz-rock novateur et légèrement psyché unique en Europe, voire dans le monde. Conçue par Roger Dean, la pochette exagérément sombre présente au verso une ancienne photographie d'une barricade à Dublin, se référant ainsi au dernier titre de l'album (Easter 1916), tandis que la photo du groupe au recto est couverte d'une étrange grisaille. A noter que les deux derniers morceaux, composés par Ian Carr, sont chantés sans que l'on ne sache par qui puisque la pochette ne mentionne à cet égard aucun crédit. [ Elastic Rock / We'll Talk About It Later (BGO) ] |
Patto : Hold Your Fire (Vertigo 6360 032) UK 1971 Réédition CD (Repertoire), 2005 Après l'extraordinaire réussite du premier album de Patto, ce Hold Your Fire ne déçoit pas. C'est le même rock musclé aux relents jazzy et aux tempos compliqués, toujours porté par le fabuleux guitariste Olly Halsall dont la technique legato s'est encore améliorée au point qu'en dépit de la voix impressionnante de Mike Patton, c'est lui qui vole le show. En plus, la production de Muff Winwood est moins simpliste que sur le premier album, résultant en un son plus dense qui rend encore mieux justice à la puissance de feu de ce groupe hors norme. Même la pochette, réalisée par Roger Dean, est aussi incroyable qu'unique. Elle se compose en effet de trois sections qui pivotent chacune séparément, donnant ainsi par combinaison huit possiblités d'images différentes. Ceci explique pourquoi le LP original est aujourd'hui évalué à un prix variant de 500 à 300 livres dépendant du fait que le système fragile permettant de permuter les volets indépendants ait, ou pas, survécu aux 40 dernières années. A écouter absolument! [ Hold Your Fire ] |
Ian Matthews : If You Saw Thro' My Eyes (Vertigo 6360 034) UK 1971 Réédition CD (Water), 2007 Au moment de cet enregistrement, Ian Matthews était déjà une vedette en Angleterre. Non seulement, il a fait partie, sous le nom de Ian McDonald, du célèbre Fairport Convention (Fairport Convention, 1968 & What We Did On Our Holidays, 1969) mais il a ensuite fondé Matthews' Southern Comfort, groupe avec lequel il a obtenu un succès commercial grâce à une reprise du Woodstock de Joni Mitchell. Après trois LP, Southern Comfort se sépare et Matthews enregistre son premier disque en solo pour Vertigo. Chez Fairport, il était le membre le plus influencé par le country rock américain et il l’est toujours. Admirablement secondé par d’excellents musiciens, dont Sandy Denny et Richard Thompson (de Fairport également), Gerry Conway (batteur de Fotheringay) et Keith Tippett au piano, Matthews propose sept nouvelles chansons qui sont autant de petites perles dans un style folk-rock ensoleillé. Subtiles, légères et dotées de mélodies superbes, ces chansons sont magiques : écoutez par exemple le titre éponyme chanté en duo par Matthews et Denny et ses dentelles de guitare jouée par Tim Renwick. Trois reprises complètent le répertoire dont un irrésistible Reno Nevada composé par le folksinger Richard Farina. Ce morceau était déjà une des pièces maîtresses des concerts de Fairport Convention à leurs débuts mais il n’apparaît sur aucun de leurs disques en studio : Matthews en donne ici une version définitive (à noter qu’on peut toutefois en entendre une interprétation en live datant d’avril 1968 sur la réédition en CD de leur premier LP et une autre, gravée pour la BBC en décembre 1968, sur le CD Heyday - the BBC Radio Sessions 1968–69). Réédité en 2007 par le label californien Water Music, If You Saw Thro' My Eyes reste à ce jour l’une des meilleures productions de Ian Matthews (dont la discographie est pourtant bien longue) et, comme c’est le cas pour la plupart des grands disques, il n’a pas pris une seule ride en 40 années d’existence. ! [ If You Saw Thro My Eyes (CD Water) ] |
May Blitz : The 2nd Of May (Vertigo 6360 037) UK 1971 Réédition couplée avec May Blitz sur 1 CD (Beat Goes On), 2002 Le premier album du power trio May Blitz était plutôt sympathique et avait fait illusion mais le groupe est loin d'avoir tenu ses promesses avec son second essai. En fait, le trio y démontre surtout son incapacité à composer une chanson cohérente et mémorable. Même les parties de guitare ne vont nulle part et seul le leader, Tony Newman, tire son épingle du jeu avec une jeu de batterie clair et inventif (son solo sur In Part reste l'un des meilleurs moments d'un disque par ailleurs plat et ennuyeux). May Blitz se séparera peu de temps après cet enregistrement et seul Tony Newman restera très actif en participant à différents projets et en enregistrant notamment avec Boxer (Below The Belt), Mick Ronson (Play Don't Worry), David Bowie (Diamond Dogs), T. Rex (Dandy In The Underworld) et David Coverdale (Northwinds). Rappelons que le batteur avait aussi joué en 1968 sur Barabajagal de Donovan's ainsi que sur Beck-Ola de Jeff Beck en 1969. [ May Blitz / The 2nd of May (2 LP sur 1 CD) ] |
DR. Z : Three Parts To My Soul (Vertigo 6360 048) UK 1971 Réédition CD (Akarma AK 244), 2003 Ce trio sans guitare comprenait Bob Watkins (dr), Rob Watson (b) et le leader, un professeur d'université nommé Keith Keyes, aux claviers. Basée sur un concept ésotérique (l'âme humaine composée de trois parties en perpétuel désaccord), la musique est sombre, violente, hypnotique, atmosphérique ou élégiaque en fonction des textes qu'elle met en valeur. Clavecin et rythmique tribale ne font pas nécessairement un ménage heureux mais dans ce cas, ça fonctionne plutôt bien, un peu à la manière du Sacrifice de Black Widow. Le LP est enrobé dans une pochette qui s'ouvre au centre en deux volets découpés autour du coeur. Encore une recherche graphique originale imaginée cette fois par Barney Bubbles, déjà concepteur du design novateur et plus ou moins similaire d'In Search Of Space pour Hawkwind. Malgré ça, le LP ne s'est guère vendu à plus de 80 exemplaires, ce qui en fait une rareté activement recherchée par les collectionneurs. Depuis l'avènement du compact, Three Parts To My Soul a été réédité à plusieurs reprises et, si l'on en juge par les chroniques publiées sur Internet, réévalué par les amateurs comme un des albums progressifs du label Vertigo sinon essentiel, du moins fort réussi. [ Three Parts To My Soul ] |
Freedom : Through The Years (Vertigo 6360 049) UK 1971 Réédition CD (Angel Air), 2004 Freedom joue un rock hard et blues, certes sans grande originalité mais pas non plus sans talent. Comprenant le bassiste Peter Dennis, le guitariste Roger Saunders et le batteur Bobby Harrison, ancien membre de Procol Harum, Freedom bénéficie du fait que les trois musiciens sont aussi des chanteurs capables de bâtir des harmonies vocales intéressantes. Ils n’atteindront jamais le statut de star même dans une Angleterre pourtant friande de ce genre de power trio et joueront longtemps les seconds couteaux pour des combos plus célèbres (comme Black Sabbath) avant de disparaître dans l’anonymat en 1972. Paru sur vertigo, Through The Years contient le meilleur de leur musique interprétée dans le même style que Cream, Mountain ou Free (écoutez Freestone par exemple), mais en moins excitant quand même. Malgré un feuillage pourpre et une lumière crépusculaire qui pourraient faire penser à une photographie de Marcus Keef , la pochette a été réalisée par Tim Fulford-Brown et il faut bien avouer qu’elle aussi manque un peu de magie. Pour la petite histoire, sachez que Bobby Harrisson était présent dans le studio avec les autres membres de Procol Harum lors de l'enregisrement de A Whiter Shade Of Pale mais qu'il n'a pas joué sur ce fameux hit sur lequel il fut remplacé par le batteur de jazz Bill Eyden, imposé par le producteur de Deram Denny Cordell. C'est la plus belle opportunité manquée de l'histoire du rock. [ Through The Years ] |
Lighthouse : One Fine Morning (Vertigo 6342 010) Canada 1971 Réédition CD (Repertoire), 1993 One Fine Morning est le quatrième album d'un orchestre canadien dirigé par le batteur Ronn "Skip" Prokop, connu pour avoir joué avec Al Kooper. Pas étonnant dès lors si la musique est un rock cuivré similaire à celui de Blood Sweat & Tears. S'appuyant sur une section de cuivres et sur une autre de cordes, Prokop délivre des compositions concises avec des mélodies bien ficelées et des arrangements tranchants. Si l'on ajoute en plus la voix expressive du nouveau chanteur Bob McBride et une guitare efficace (Ralph Cole), tous les ingrédients sont là pour obtenir un rock-jazz de qualité. Paru en Angleterre sur Vertigo, l'album a bénéficié pour cette édition d'un nouveau dessin réalisé par Martyn Dean et Roger Dean. Bien évidemment, il s'agit d'un phare (lighthouse en anglais) planté au milieu d'une tempête mais qui n'a rien d'ordinaire : construction hybride, à la fois minéral et organique, ce phare est aussi représentatif de l'art visionnaire du grand concepteur des mondes de Yes. [ One Fine Morning ] |
Kraftwerk (Vertigo 6499 268 / 6499 269) Allemagne 1972 Pour beaucoup, Krafwerk reste la formation germanique de rock la plus novatrice tout en étant la plus accessible aussi. Autobahn, Radioactivity, Trans-Europe Express, The Man-Machine… Leurs albums se sont succédés en imposant une image propre et moderne qui ouvrit les portes à la pop électronique minimaliste et industrielle : Gary Numan, Ultravox, OMD, Depeche Mode, Human League, Joy Division, David Bowie et même les groupes de techno en général lui sont redevables non seulement pour leur musique mais aussi pour leur image. Toutefois, avant de devenir célèbres, les deux membres fondateurs, Ralf Hütter et Florian Schneider, ont eu leur période expérimentale. Les deux premiers albums, simplement intitulés Kraftwerk I et II et caractérisés respectivement par des balises de signalisation rouge et verte, résultent d’une combinaison d’instruments traditionnels (orgue, violon, flûte, guitare plus une batterie pour le premier disque) et d’effets électroniques utilisés pour trafiquer le son, parfois introduits en postproduction via la manipulation des bandes magnétiques. Kraftwerk jouait alors une musique plus proche du krautrock improvisé et ouvert (genre Faust, Can ou Tangerine Dream à ses débuts) que de la pop froide, lisse et disciplinée qu’ils inventeront plus tard. En Angleterre, ces deux premières productions ont été regroupées sous la forme d’un double LP édité par Vertigo après la sortie de Kraftwerk II en 1972. Pour l’occasion, une nouvelle pochette a été créée présentant, sans grande surprise, une onde sinusoïdale évoquant le côté électronique de la musique du groupe. On peut toutefois lui préférer les balises originales qui renvoient plutôt à l'univers d'Andy Warhol et au mouvement Pop Art. [ Kraftwerk I ] [ Kraftwerk II ] |
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