The Best of Progressive Rock

Titre - Auteur / Artiste - CD initial

The Steppes (Steve Hackett)

Steve Hackett : Defector

Defector est un album plutôt médiocre mais son premier titre, The Steppes, est un instrumental fort, évocateur des grands espaces vides et glacés de Mongolie. Sur un rythme lancinant et lourd comme un ciel d'hiver, Hackett développe une mélopée sinueuse, sombre, dramatique et aussi captivante qu'un roman d'aventures.

XYZ (Geddy Lee/Neil Peart)

Rush : Moving Pictures

L'unique instrumental d'un disque par ailleurs en tout point réussi. Ce titre explosif, nommé d'après le code international de l'aéroport de Toronto, prend ses racines dans le Jazz-Rock et révèle les capacités techniques du trio canadien. La guitare d'Alex Lifeson y tient la vedette avec des riffs et des solos mémorables mais il est littéralement porté à bout de bras par les lignes de basse complexes de Geddy Lee et la rythmique impétueuse de Neil Peart. Absolument parfait.

Only Time Will Tell (Geoffrey Downes/John Wetton)

Asia : Asia

Superbe chanson Rock teintée de Progressif mettant en exergue l'énorme potentiel du groupe et les qualités individuelles de ses membres. Le chant de John Wetton, les synthés de Geoff Downes, la batterie de Carl Palmer et la guitare de Steve Howe sont autant de sujets d'émerveillement. Pour les amateurs, Asia représentait l'espoir d'une nouvelle décennie Prog aussi riche que la précédente mais le groupe ne tiendra pas ses promesses.

Script for a Jester's Tear (Derek William Dick/Mark Kelly/Mick Pointer/Steve Rothery/Pete Trewavas)

Marillion : Script for a Jester's Tear

Dans la veine du Rock Symphonique joué par le Genesis de Peter Gabriel, ce titre marque le point de départ d'une timide renaissance du genre et de ce que l'on nommera plus tard le Néo-Prog. Au-delà des lignes de guitare superbes de Steve Rothery et de la qualité de la composition et de l'arrangement, c'est la voix expressive de Fish qui transmet toute l'émotion de cette chanson en générant une étrange impression de profonde solitude.

Awake And Nervous (IQ)

IQ : Tales From the Lush Attic

Alors que les longues pièces épiques sont encore un peu chaotiques, ce titre intense en forme de coup de poing séduit par sa concision et sa structuration. Porté par une orgie de claviers (Martin Orford) et de guitares (Mike Holmes), Awake And Nervous fait parler la musique sans tomber dans le collage tandis que Paul Cook laisse entrevoir l'excellent batteur qu'il deviendra plus tard.

Three Of A Perfect Pair (Adrian Belew/Bill Bruford/Robert Fripp/Tony Levin)

King Crimson : Three Of A Perfect Pair

Bien que cet album, le dernier d'une trilogie incluant aussi Discipline et Beat, ne soit pas le meilleur du KC de cette période, son premier titre éponyme est superbe. Emmené par un groove à deux guitares sur un rythme syncopé concocté par le duo magique Bill Bruford/Tony Levin, cette chanson mélange la Pop moderne et éclairée d'un Talking Heads avec en filigrane une complexité maligne et sous-jacente qui a toujours été la marque de Robert Fripp et de ses acolytes.

Kayleigh (Fish/Mark Kelly/Ian Mosley/Steve Rothery/Pete Trewavas)

Marillion : Misplaced Childhood

Fish exprime ses regrets avec une grande émotion en conjurant le souvenir d'un amour d'enfance éteint par on ne sait trop quoi. Le reste du groupe procure l'ambiance adéquate aux réminiscences aigre-douces de cette courte chanson qui fera son chemin dans les charts comme une vraie ballade Pop.

Alaska (Pendragon)

Pendragon : The Jewel

Certes, Pendragon fera beaucoup mieux dans les années 90 mais l'essentiel de son style typiquement Néo-Prog était déjà en place avec ce premier LP. Malgré une production défaillante, le fort accent du chanteur et un texte moyen, Alaska séduit par ses textures de claviers (Rik Carter) et ses solos de guitare (Nick Barrett), surtout dans la deuxième partie instrumentale (Snowfall) qui laisse augurer de grands espoirs.

Blondon Fair (Rick Battersby/Brian Devoil/Clive Mitten/Andy Revell/Andy Sears)

Twelfth Night : Take A Look (EP) / Collectors Item (compilation)

Une des chansons les plus réussies de Twelfth Night à l'origine sortie confidentiellement sur un EP et rééditée ensuite sur la compilation Collectors Item. Cris d'enfants, Rythme lancinant, effets de synthé, voix trafiquées, chant expressif à la Peter Gabriel, solo envoûtant de guitare ... sans oublier le texte corrosif à propos du fascisme et de l'holocauste forçant le groupe à retirer ce titre de son répertoire scénique lors d'un concert à Marburg.

Maid Marion (Steve Hunt)

Allan Holdsworth : Secrets

Superbe instrumental dominé par les claviers de Steve Hunt, également compositeur de ce titre, et la SynthAxe du maître dont les volutes sont plus fluides et inspirées que jamais. La batterie du versatile Vinnie Colaiuta embellit encore ces envolées sidérantes qui transcendent cette ballade en une vraie petite rêverie expérimentale.

Empire (Geoff Tate/Dean Wilson)

Queensrÿche : Empire

Empire est emblématique du style inventé par ce groupe de Seattle : entre le Heavy Métal et le Rock planant. Avec ses parties narratives, le chant puissant de Geoff Tate, la batterie lourde de Scott Rockenfield et le solo embrasé de Chris DeGarmo, on est ici plongé dans une musique à l'empreinte persistante à mi-chemin entre Van Halen et Pink Floyd.

For The Love Of God (Steve Vai)

Steve Vai : Passion And Warfare

Difficile de choisir une plage dans ce disque instrumental de guitare Rock dont chaque titre a été conçu pour explorer de nouvelles possibilités jusqu'à en rendre certains difficilement écoutables. For The Love Of God combine une ambiance atmosphérique avec un phrasé de guitare hyper-rapide aussi précis qu'impressionnant. Mais c'est la cohérence de la composition qui en fait une des plus belles pièces de cet album déroutant.

CD 2 : Best of Progressive Rock - 80's
*date*	*Titre - Auteur / Artiste - CD initial*	*durée*	*commentaire*
1980	The Steppes (Steve Hackett) Steve Hackett : Defector	06:05	Defector est un album plutôt médiocre mais son premier titre, The Steppes, est un instrumental fort, évocateur des grands espaces vides et glacés de Mongolie. Sur un rythme lancinant et lourd comme un ciel d'hiver, Hackett développe une mélopée sinueuse, sombre, dramatique et aussi captivante qu'un roman d'aventures.
1981	XYZ (Geddy Lee/Neil Peart) Rush : Moving Pictures	04:24	L'unique instrumental d'un disque par ailleurs en tout point réussi. Ce titre explosif, nommé d'après le code international de l'aéroport de Toronto, prend ses racines dans le Jazz-Rock et révèle les capacités techniques du trio canadien. La guitare d'Alex Lifeson y tient la vedette avec des riffs et des solos mémorables mais il est littéralement porté à bout de bras par les lignes de basse complexes de Geddy Lee et la rythmique impétueuse de Neil Peart. Absolument parfait.
1982	Only Time Will Tell (Geoffrey Downes/John Wetton) Asia : Asia	04:48	Superbe chanson Rock teintée de Progressif mettant en exergue l'énorme potentiel du groupe et les qualités individuelles de ses membres. Le chant de John Wetton, les synthés de Geoff Downes, la batterie de Carl Palmer et la guitare de Steve Howe sont autant de sujets d'émerveillement. Pour les amateurs, Asia représentait l'espoir d'une nouvelle décennie Prog aussi riche que la précédente mais le groupe ne tiendra pas ses promesses.
1983	Script for a Jester's Tear (Derek William Dick/Mark Kelly/Mick Pointer/Steve Rothery/Pete Trewavas) Marillion : Script for a Jester's Tear	08:39	Dans la veine du Rock Symphonique joué par le Genesis de Peter Gabriel, ce titre marque le point de départ d'une timide renaissance du genre et de ce que l'on nommera plus tard le Néo-Prog. Au-delà des lignes de guitare superbes de Steve Rothery et de la qualité de la composition et de l'arrangement, c'est la voix expressive de Fish qui transmet toute l'émotion de cette chanson en générant une étrange impression de profonde solitude.
1983	Awake And Nervous (IQ) IQ : Tales From the Lush Attic	07:45	Alors que les longues pièces épiques sont encore un peu chaotiques, ce titre intense en forme de coup de poing séduit par sa concision et sa structuration. Porté par une orgie de claviers (Martin Orford) et de guitares (Mike Holmes), Awake And Nervous fait parler la musique sans tomber dans le collage tandis que Paul Cook laisse entrevoir l'excellent batteur qu'il deviendra plus tard.
1984	Three Of A Perfect Pair (Adrian Belew/Bill Bruford/Robert Fripp/Tony Levin) King Crimson : Three Of A Perfect Pair	04:12	Bien que cet album, le dernier d'une trilogie incluant aussi Discipline et Beat, ne soit pas le meilleur du KC de cette période, son premier titre éponyme est superbe. Emmené par un groove à deux guitares sur un rythme syncopé concocté par le duo magique Bill Bruford/Tony Levin, cette chanson mélange la Pop moderne et éclairée d'un Talking Heads avec en filigrane une complexité maligne et sous-jacente qui a toujours été la marque de Robert Fripp et de ses acolytes.
1985	Kayleigh (Fish/Mark Kelly/Ian Mosley/Steve Rothery/Pete Trewavas) Marillion : Misplaced Childhood	04:02	Fish exprime ses regrets avec une grande émotion en conjurant le souvenir d'un amour d'enfance éteint par on ne sait trop quoi. Le reste du groupe procure l'ambiance adéquate aux réminiscences aigre-douces de cette courte chanson qui fera son chemin dans les charts comme une vraie ballade Pop.
1985	Alaska (Pendragon) Pendragon : The Jewel	08:39	Certes, Pendragon fera beaucoup mieux dans les années 90 mais l'essentiel de son style typiquement Néo-Prog était déjà en place avec ce premier LP. Malgré une production défaillante, le fort accent du chanteur et un texte moyen, Alaska séduit par ses textures de claviers (Rik Carter) et ses solos de guitare (Nick Barrett), surtout dans la deuxième partie instrumentale (Snowfall) qui laisse augurer de grands espoirs.
1986	Blondon Fair (Rick Battersby/Brian Devoil/Clive Mitten/Andy Revell/Andy Sears) Twelfth Night : Take A Look (EP) / Collectors Item (compilation)	06:03	Une des chansons les plus réussies de Twelfth Night à l'origine sortie confidentiellement sur un EP et rééditée ensuite sur la compilation Collectors Item. Cris d'enfants, Rythme lancinant, effets de synthé, voix trafiquées, chant expressif à la Peter Gabriel, solo envoûtant de guitare ... sans oublier le texte corrosif à propos du fascisme et de l'holocauste forçant le groupe à retirer ce titre de son répertoire scénique lors d'un concert à Marburg.
1989	Maid Marion (Steve Hunt) Allan Holdsworth : Secrets	07:17	Superbe instrumental dominé par les claviers de Steve Hunt, également compositeur de ce titre, et la SynthAxe du maître dont les volutes sont plus fluides et inspirées que jamais. La batterie du versatile Vinnie Colaiuta embellit encore ces envolées sidérantes qui transcendent cette ballade en une vraie petite rêverie expérimentale.
1990	Empire (Geoff Tate/Dean Wilson) Queensrÿche : Empire	05:24	Empire est emblématique du style inventé par ce groupe de Seattle : entre le Heavy Métal et le Rock planant. Avec ses parties narratives, le chant puissant de Geoff Tate, la batterie lourde de Scott Rockenfield et le solo embrasé de Chris DeGarmo, on est ici plongé dans une musique à l'empreinte persistante à mi-chemin entre Van Halen et Pink Floyd.
1990	For The Love Of God (Steve Vai) Steve Vai : Passion And Warfare	06:02	Difficile de choisir une plage dans ce disque instrumental de guitare Rock dont chaque titre a été conçu pour explorer de nouvelles possibilités jusqu'à en rendre certains difficilement écoutables. For The Love Of God combine une ambiance atmosphérique avec un phrasé de guitare hyper-rapide aussi précis qu'impressionnant. Mais c'est la cohérence de la composition qui en fait une des plus belles pièces de cet album déroutant.
*Durée Totale*		*73:20*	Prog Rock : 80's

DragonJazz - pierre.dulieu@skynet.be